Le pape lançait cet appel à l’occasion du congrès organisé à partir du 10 mai à Florence contre le travail des mineurs.
« Hélas, déplorait le pape, de très nombreux enfants sont, dans le monde, privés de l’instruction primaire et finissent par être exploités comme main d’œuvre ».
Un congrès de trois jours est en effet organisé sur ce thème dans la capitale de la Toscane: une marche le précédera dans les rues de la ville pour dénoncer le travail forcé de millions d’enfants dans le monde, à l’initiative de l’association italienne « Mains tendues » (« Mani Tese », (http://www.manitese.it/gm/congresso.htm) et de l’association « Marche mondiale contre le travail des enfants » (« Global march against child labour », (http://www.globalmarch.it), et par les principaux syndicats italiens.
Les statistiques officielles parlent de 260 millions de petits travailleurs forcés: un esclavage dramatique en Inde, au Pakistan, en Afrique, en Amérique latine, mais aussi en Europe, et en Italie. Des responsables européens et du monde participent à ce congrès.
Quelque 200 villes italiennes participent à ce mouvement de protestation et elles ont approuvé des projets pour lutter contre ce phénomène de l’exploitation du travail des enfants.
La première marche de ce type a été organisée en 1998 au Brésil, à Sao Paulo, au Cap et aux Philippines et des enfants se sont exprimés devant la conférence de l’Organisation mondiale du travail, conduisant à la résolution 182 de cette organisation: une déclaration condamnant les formes les plus terribles de cette exploitation, et qui a été approuvée par 140 nations.