A cette occasion, le pape a en effet reçu ce mardi au Vatican Mgr Zygmunt Kaminski, archevêque de Szczecin-Kamien, ainsi que le recteur et une délégation de l’Université de Szczecin.
« Vous êtes venus pour une raison très particulière: votre université a décidé d’inclure dans ses cours la théologie qui, jusqu’ici lui était extérieure ».
Une faculté de théologie « a pour fonction, expliquait le pape, de répondre aux attentes du dialogue entre foi et raison, un dialogue extrêmement nécessaire, d’autant plus que les résultats de la recherche en divers domaines doivent servir le plein développement de l’homme ».
« Comme il est impossible de séparer la raison de l’âme, on ne peut pas non plus transmettre correctement le savoir sans tenir compte des attentes de l’âme, ouverte sur l’infini », continuait le pape.
Le pape insistait sur la question éthique en disant: « En outre, le développement des sciences compte tant de questions éthiques qui mériteraient d’être résolues dans le respect de l’autonomie des sciences, mais aussi dans un esprit de vérité ».
Dans ce domaine aussi, Jean-Paul II recommande la collégialité: « La tendance collégiale à la connaissance de la vérité humaine sur la dignité de la personne, la valeur de la vie, et sur l’ampleur des différents acquis scientifiques, serviront sans nul doute à approfondir la connaissance transmise », concluait le pape.