41e anniversaire de l’ouverture du concile Vatican II

CITE DU VATICAN, Dimanche 12 octobre 2003 (ZENIT.org) – Il y a 41 ans, le 11 octobre 1962 le bienheureux pape Jean XXIII ouvrait solennellement place Saint-Pierre le Concile Vatican II.

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Elu pape le 28 octobre 1958, à 76 ans et onze mois, il devait être un « pape de transition ». Il provoqua la stupeur en annonçant un «aggiornamento» (mise à jour) de l’Église catholique.

Voici ce qu’écrivait Jacques Carton à ce propos, pour le 40e anniversaire de l’ouverture, sur le site de la conférence des évêques de France, à l’adresse : http://www.cef.fr/catho/actus/dossiers/2002/vaticanii/index.php, qui propose tout un dossier sur le Concile.

« Le 11 octobre 1962 est une date historique pour l’Église catholique. Ce jour-là s’ouvrait à Rome le concile Vatican II voulu par Jean XXIII. Le Pape donne le ton et l’esprit des travaux dans un discours d’ouverture qui reste dans les mémoires : « Notre devoir n’est pas seulement de garder ce précieux trésor comme si nous n’avions souci que du passé, mais de nous consacrer, résolument et sans crainte, à l’œuvre que réclame notre époque, poursuivant ainsi le chemin que l’Église parcourt depuis vingt siècles ». Il avait fallu quatre années préparatoires pour lancer le Concile qui durera trois ans (1962-1965).

« Sur 3 070 personnes convoquées, 2 427 participants seront présents dans la basilique Saint-Pierre. Parmi eux, les cardinaux et les évêques, mais aussi des observateurs protestants, orthodoxes, anglicans et vieux-catholiques. Le cardinal Angelo Roncalli, patriarche de Venise, était dans sa 77e année lorsqu’il avait été élu pape, le 28 octobre 1958. Trois mois après son élection, Jean XXIII, perçu comme un pape de transition à cause de son âge, annonce un programme ambitieux : un synode pour repenser l’évangélisation dans le diocèse de Rome, une réforme du droit canon et un concile. Jean XXIII, qui venait de publier l’encyclique « Pacem in terris » au mois d’avril, meurt le 3 juin 1963, pendant le Concile.

« Paul VI, élu le 21 juin 1963, annonce dès le lendemain son désir de donner une suite aux travaux du Concile et nomme quatre cardinaux modérateurs. Un bureau de presse est créé pour communiquer des informations quotidiennes et des laïcs sont invités à participer comme auditeurs, parmi eux Jean Guitton. En 1965, les dernière heures du Concile sont historiques, elles aussi : Paul VI participe à une célébration avec des non-catholiques, le 4 décembre 1965 en la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs. Le 7 décembre, les sentences d’excommunication de 1054, entre les Églises grecque et romaine, sont levées. Le Concile s’achèvera par une messe de clôture et un message au monde, le 8 décembre 1965 ».

© cef.fr
CITE DU VATICAN, Dimanche 12 octobre 2003 (ZENIT.org) – Il y a 41 ans, le 11 octobre 1962 le bienheureux pape Jean XXIII ouvrait solennellement place Saint-Pierre le Concile Vatican II.

Elu pape le 28 octobre 1958, à 76 ans et onze mois, il devait être un « pape de transition ». Il provoqua la stupeur en annonçant un «aggiornamento» (mise à jour) de l’Église catholique.

Voici ce qu’écrivait Jacques Carton à ce propos, pour le 40e anniversaire de l’ouverture, sur le site de la conférence des évêques de France, à l’adresse : http://www.cef.fr/catho/actus/dossiers/2002/vaticanii/index.php, qui propose tout un dossier sur le Concile.

« Le 11 octobre 1962 est une date historique pour l’Église catholique. Ce jour-là s’ouvrait à Rome le concile Vatican II voulu par Jean XXIII. Le Pape donne le ton et l’esprit des travaux dans un discours d’ouverture qui reste dans les mémoires : « Notre devoir n’est pas seulement de garder ce précieux trésor comme si nous n’avions souci que du passé, mais de nous consacrer, résolument et sans crainte, à l’œuvre que réclame notre époque, poursuivant ainsi le chemin que l’Église parcourt depuis vingt siècles ». Il avait fallu quatre années préparatoires pour lancer le Concile qui durera trois ans (1962-1965).

« Sur 3 070 personnes convoquées, 2 427 participants seront présents dans la basilique Saint-Pierre. Parmi eux, les cardinaux et les évêques, mais aussi des observateurs protestants, orthodoxes, anglicans et vieux-catholiques. Le cardinal Angelo Roncalli, patriarche de Venise, était dans sa 77e année lorsqu’il avait été élu pape, le 28 octobre 1958. Trois mois après son élection, Jean XXIII, perçu comme un pape de transition à cause de son âge, annonce un programme ambitieux : un synode pour repenser l’évangélisation dans le diocèse de Rome, une réforme du droit canon et un concile. Jean XXIII, qui venait de publier l’encyclique « Pacem in terris » au mois d’avril, meurt le 3 juin 1963, pendant le Concile.

« Paul VI, élu le 21 juin 1963, annonce dès le lendemain son désir de donner une suite aux travaux du Concile et nomme quatre cardinaux modérateurs. Un bureau de presse est créé pour communiquer des informations quotidiennes et des laïcs sont invités à participer comme auditeurs, parmi eux Jean Guitton. En 1965, les dernière heures du Concile sont historiques, elles aussi : Paul VI participe à une célébration avec des non-catholiques, le 4 décembre 1965 en la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs. Le 7 décembre, les sentences d’excommunication de 1054, entre les Églises grecque et romaine, sont levées. Le Concile s’achèvera par une messe de clôture et un message au monde, le 8 décembre 1965 ».

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ZENIT Staff

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