En tout, ce sont 40 archevêques du monde qui recevront le pallium, deux autres le recevront dans leur diocèse.
Les cinq archevêques français sont :
Mgr Bernard Panafieu, archevêque de Marseille
Mgr Hippolyte Simon, archevêque de Clermont
Mgr Michel Coloni, archevêque de Dijon
Mgr Guy Thomazeau, archevêque de Montpellier
Mgr Albert Rouet, archevêque de Poitiers
Un archevêque canadien recevra aussi le pallium, c’est Mgr Marc Ouellet, archevêque de Québec, et primat de l’Église catholique au Canada, ancien professeur à Rome à l’institut Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille, et ancien secrétaire du conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens.
Parmi les autres archevêques, on remarque l’ancien secrétaire de la congrégation pour la doctrine de la foi, Mgr Tarcisio Bertone, archevêque de Gênes, Mgr Tomasz Peta, archevêque d’Astana, au Kazakhstan et Mgr Fulgence Rabemahafaly, archevêque de Fianarantsoa, à Madagascar.
Les autres archevêques viennent, pour l’Europe, d’Italie (Catanzaro-Squillace, Cagliari), d’Allemagne (Bamberg, Hambourg, ), Autriche (Salzbourg), de Hongrie (Esztergom-Budapest), d’Espagne (Tolède, Grenade), de Grèce (Corfou, ).
Deux autres viennent d’Afrique, du Mozambique (Maputo) et de Guinée Conakry.
Six viennent d’Asie (Inde, Myanmar, Malaisie).
Treize autres viennent d’Amérique : un des Etats-Unis (Millwaukee) et douze d’Amérique latine (Brésil, Costa Rica, Colombie, Mexique, Argentine, Equateur).
L’an dernier, à la même occasion, le pape soulignait le sens de cet insigne liturgique signe de leur « sollicitude pastorale » envers les fidèles qui leur sont confiés, et « lien de communion » dans l’unité du Christ, avec le Successeur de Pierre.
Cette bande de laine blanche brodée de six croix noire qui se porte autour du cou rappelle en effet la figure du Bon Berger qui porte sur ses épaules un agneau et jusqu’au don de la vie: ce que rappellent les croix (deux sur les pans de devant et de derrière, et une sur chaque épaule).
Les agneaux qui donnent la laine sont élevés par les moines trappistes des Trois-Fontaines, puis, après leur bénédiction par le pape, le jour de la sainte Agnès (21 janvier) par les Bénédictines de Sainte-Cécile.
Le Mardi saint, les agneaux sont tondus et la laine, filée et tissée par les religieuses, sert ensuite à la confection du pallium.
En la fête de la Nativité de saint Jean-Baptiste, le 24 juin, ils sont placés à Saint-Pierre, sous l’autel de la confession dans un coffret d’où ils ne sont tirés que pour la célébration du 29 juin.