Evoquant l’œuvre de Chiara Lubich, le professeur Peter Blaho, recteur de l’Université, a déclaré : « Le christianisme, en dépit de la crise spirituelle que traverse aujourd’hui la civilisation humaine, est capable de se renouveler continuellement ».
La cérémonie de remise du doctorat a eu lieu au Centre Mariapolis de Castel Gandolfo, à une trentaine de kilomètres de Rome, avec la participation des plus hauts représentants de l’Université, fondée en 1635.
Radio Vatican reprenait aujourd’hui les grandes lignes de l’intervention du doyen de la faculté de Théologie, le professeur Ladislav Csontos. Celui-ci a affirmé que Chiara Lubich est un « personnage clé du mouvement œcuménique et du dialogue interreligieux ». Il a expliqué que l’œuvre de la fondatrice des Focolari s’est développée en Slovaquie grâce au Mouvement « qui avait déjà pris racine au temps du régime communiste, offrant à ceux qui y adhéraient un grand soutien spirituel et à la vie de l’Eglise locale, l’esprit du Concile Vatican II ».
Le recteur a quant à lui centré son intervention sur les nouveaux modèles de relations interpersonnelles – à tous les niveaux, y compris dans le domaine économique, culturel, politique – promus par le Mouvement des Focolari, basés sur le dialogue, lui-même fondé sur le commandement de l’amour.
« Il faut construire l’unité du monde sur ce fondement spirituel si nous ne voulons pas périr », a affirmé le professeur Blaho.
Dans son intervention, Chiara Lubich a approfondi les racines de ce dialogue qui plongent dans la vie même de Dieu, Père, Fils et Esprit-Saint.
Cette relation d’amour qui est issue de Lui, a-t-elle expliqué, est la force capable de transformer la vie familiale, la vie dans les différents domaines de la société, dans l’Eglise, dans le domaine œcuménique et interreligieux.
Le Mouvement des Focolari fut fondé en 1943 par Chiara Lubich. Il est présent dans 182 pays et compte plus de 140.000 membres et plus de deux millions de collaborateurs et sympathisants.
Pour plus d’information, cf. http://www.focolare.org.