-Quel souvenir gardez-vous de votre maman ?
-Je me souviens des 15 roses rouges que je lui envoyais à chaque fête des mères, symbole des 15 enfants qu’elle avait portés. J’ai eu le bonheur d’avoir été tellement aimé par ma mère. Elle était pleine de tendresse, d’amour, de compassion, de miséricorde. C’est une grande chance, quand je pense à mes jeunes, qui parfois, n’ont pas eu cette joie.
-Aujourd’hui, votre mère s’en est allée …
-Oui, et j’ai eu la chance d’être là quand elle est partie vers l’éternité. J’avais beaucoup prié le Seigneur pour cela. Je considère comme une grâce d’avoir pu la bénir, juste avant qu’elle nous quitte. J’ai éclaté en sanglot, bien sûr, mais j’ai eu la joie de savoir qu’elle ne souffrirait plus, car elle avait beaucoup souffert, les derniers temps. Son enterrement fut beau, plein d’espérance, à l’image de cette femme de prière et d’amour.
-Comment expliquez-vous la décision des évêques de France, de faire de la fête des mères, une journée pour la vie ?
-Dans un monde ambivalent, qui tout à la fois, prolonge et détruit la vie, il est essentiel que l’Eglise magnifie les mères de cette façon là. Beaucoup d’anciens aujourd’hui meurent seuls, isolés. Il faut retrouver un amour très grand de son père et de sa mère. “Aime ton père et ta mère”, nous invite le décalogue. Or, faire cela, c’est à la fois s’émerveiller de la beauté de la vie dans le ventre de la mère, et respecter les parents âgés, les anciens.
-Quel est le sens de la vie, pour vous ?
-Pour moi le sens de la vie, c’est donner de l’amour, de toutes ses forces. C’est aimer et être aimé. La vie est extraordinairement belle, à condition qu’on ne la saccage pas et que l’on soit des êtres d’amour et de miséricorde.
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