CITE DU VATICAN, Dimanche 6 avril 2003 (ZENIT.org) – Jean-Paul II souhaite une fin rapide à la guerre en Iraq, en particulier pour épargner la population civile « mise à rude épreuve ».
Le pape évoquait le conflit en Iraq dans son allocution précédant traditionnellement la prière de l’angélus dominical, et à l’occasion du 40e anniversaire de la publication de l’encyclique de Jean XXIII, « Pacem in Terris ».
« Ma pensée se tourne en particulier vers l’Iraq et ceux qui sont impliqués dans la guerre qui fait rage là-bas, disait Jean-Paul II. Je pense tout spécialement à la population civile sans défense qui est soumise à rude épreuve dans plusieurs villes. Plaise à Dieu que ce conflit finisse vite pour laisser la place à une ère nouvelle de pardon, d’amour et de paix ».
« Pour arriver à cette fin, il faut, recommandait le pape, revenir à l’esprit qui animait mon vénéré prédécesseur: esprit de foi, avant tout, et en même temps sagesse réaliste et clairvoyante. Dans son encyclique, il reconnaît parmi les « signes des temps », la diffusion de la « persuasion que les éventuels différends entre les peuples ne doivent pas être résolus par le recours aux armes, mais au contraire par la négociation » (Pacem in Terris, III: AAS 55 [1963], 291). Hélas, ce but de civilisation positif n’a pas encore été atteint ».
« Il y a maintenant 40 ans, le 11 avril 1963, rappelait le pape, le bienheureux Jean XXIII publiait l’encyclique « Pacem in Terris », dans laquelle il traçait les grandes lignes d’une promotion efficace de la paix dans le monde. L’encyclique se révèle aujourd’hui aussi d’une actualité extraordinaire. Construire la paix est un « engagement permanent ». La réalité de ces derniers jours le démontre de façon dramatique ».
« Avec une grande confiance, continuons à nous adresser à la Madone, en priant pour la paix en Iraq et dans toutes les autres parties du monde », concluait Jean-Paul II, avant la prière de l’angélus.
