Le pape y invite les membres de l’Institut à demeurer « solidement enracinés dans la vie divine » et à « conserver intact l’esprit des origines » de façon à être « en mesure de répondre prophétiquement aux exigences de notre temps » et de « projeter des interventions nouvelles et efficaces aux frontières de la charité ».
Le fondateur de cette œuvre, don Louis Orione, est un prêtre italien mort en 1940. Il a été béatifié par Jean-Paul II qui le présentait comme un apôtre de la charité.
« Il s’est laissé guider seulement et toujours par la logique de l’amour! », disait le pape. Et d’ajouter: « Il avait la trempe et le cœur de l’apôtre Paul ».
Prêtre du Tiers-ordre franciscain, Louis Orione avait fondé des maisons en Italie, en Amérique latine, en Pologne et en Angleterre, et des associations au service des plus nécessiteux: la Petite Œuvre de la Divine Providence, les Petites sœurs missionnaires de la charité, les Sacramentines aveugles et les Ermites de Saint-Albert. Il secourut la Sicile frappée par des tremblements de terre. Son programme de vie: « Souffrir, se taire, prier, aimer, se crucifier, adorer ».