Dans un document intitulé « L’embryon comme patient », les médecins catholiques italiens redisent leur opposition à toute utilisation commerciale de l’embryon humain et ils affirment « l’acceptabilité éthique de l’utilisation de transplantation en cas d’avortement spontané ».
Le document a été présenté aujourd’hui au cours d’une conférence de presse au siège de Radio Vatican par le prof. Adriano Bompiani, directeur du Centre international Paul VI-UCSC.
Il s’agit, précise Radio Vatican, d’une défense éthique et juridique de l’enfant conçu considéré comme « réalité biologique définie avec une identité pas seulement génétique ».
Le prof. Bompiani explique qu’il s’agit d’u « génome singulier, irrépétible dans le temps, qui dialogue avec l’environnement qui est, dans un premier temps, le sein maternel ».
Le document rappelle les principes éthiques contre « l’utilisation industrielle des cellules souches » et répète « le protagonisme biologique » de l’embryon doté de subjectivité « juridique ».
Le prof. Bompiani a en outre expliqué le caractère acceptable du point de vue éthique de transplantations lorsqu’il y a eu avortement spontané.
« Si l’individu est mort, mais biologiquement « vital », il n’y a aucune difficulté à considérer cette transplantation comme un prélèvement à partir d’un cadavre », explique le professeur.
Et de préciser: « Il faut le consentement explicite de la mère pour ce don. La transplantation peut de toute façon être effectuée du moment que l’avortement a lieu avant le troisième mois. Après cette limite, on se heurterait à un rejet ».