CITE DU VATICAN, Lundi 3 février 2003 (ZENIT.org) – “ L’appel du Pape parvient au moment le plus critique que vit la Côte-d’Ivoire “, déclarent les missionnaires à l’Agence Fides.
“ L’appel du Pape pour la Côte-d’Ivoire est un réconfort pour nous qui continuons la mission sur le terrain, et elle parvient précisément au moment le plus critique que vit la Côte-d’Ivoire “, déclarent des sources missionnaires contactées par Fides en Côte-d’Ivoire.
“ Le Pape affirme des choses reconnues par tous, en particulier la nécessité de préserver l’unité du pays, et de respecter la légalité. Le problème est qu’il n’y a pas d’accords sur la manière de parvenir à ces objectifs. La seule espérance est la générosité des Ivoirien, au sens qu’ils soient disposés à pardonner même s’ils ont eu des morts, ou ont dû s’enfuir à cause des violences déclenchées par les rebelles. Jésus est Paix et Pardon, Pardon et Paix. Il est le sommet de la culture de la Paix et du Pardon même pour ceux qui croient, en pardonnant aussi à ceux qui ont peur de la parole “ paix “ et de toutes ses implications “.
Rappelons qu’à l’angélus, dimanche, Jean-Paul II à appelé à la recherche de l’unité et de la légalité, et au dialogue.
Après l’angélus, le pape a en effet évoqué la situation de ce pays, une fois encore “éprouvé par une grave crise divisant la population”.
“Prions, invitait le pape, afin que les divisions et revendications soient remplacées par les efforts de ceux qui ont à cœur l'unité du pays et le respect de la légalité”.
“Puissent tout particulièrement les catholiques, guidés par leurs pasteurs, faire en sorte que le dialogue, ainsi que le respect des personnes et des biens, soient assurés de manière générale“, espérait Jean-Paul II.
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Feb 03, 2003 00:00