CITE DU VATICAN, Vendredi 14 février 2003 (ZENIT.org) – La Journée mondiale du Malade, célébrée solennellement en la basilique de l’Immaculée Conception de Washington D.C., capitale des Etats-Unis, le 11 février dernier, et la prière du rosaire pour la paix sont les deux pôles de l’allocution de Jean-Paul II à l’angélus, dimanche 9 février, Place Saint-Pierre.
Voici cette allocution dans sa traduction de l’italien publiée par L’Osservatore Romano, dans son édition hebdomadaire en langue française du 11 février (cf. www.vatican.va).
« Seule une intervention d’en haut peut faire espérer un avenir moins sombre », disait le pape.
Très chers frères et soeurs!
1. Le 11 février prochain, mémoire liturgique de la Bienheureuse Vierge Marie de Lourdes sera célébrée la Journée mondiale du Malade. Il s’agit d’une occasion significative, qui aide les communautés ecclésiales à conserver toujours vive l’attention envers les frères et soeurs malades et qui souffrent, et qui encourage les agents du monde de la santé à accomplir avec un dévouement constant leur service professionnel.
La coïncidence de cette célébration avec la date de l’apparition de la Vierge à Lourdes fait de ce lieu, consacré à la présence de Marie, la référence constante de la Journée du Malade. De la grotte de Massabielle, Marie ne cesse de diffuser sur le monde de la souffrance le message réconfortant de la confiance et de l’espérance.
2. Comme chacun sait, les principales célébrations de la Journée se dérouleront cette année dans le majestueux Sanctuaire national de l’Immaculée Conception de Washington, capitale des Etats-Unis d’Amérique. J’exprime ma profonde gratitude à ceux qui ont organisé les diverses manifestations de cet important événement ecclésial.
J’adresse une pensée reconnaissante aux médecins et aux infirmiers, ainsi qu’aux assistants sociaux, aux volontaires, aux prêtres, aux religieux et aux religieuses qui oeuvrent dans le vaste domaine de l’assistance aux malades. Que la Journée du Malade renouvelle en chacun le désir de servir avec dévouement ceux qui souffrent, en imitant Jésus, Bon Samaritain de l’humanité.
3. En cette heure de préoccupation internationale, nous ressentons tous le besoin de nous adresser au Seigneur pour implorer le grand don de la paix. Comme je l’ai révélé dans la Lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae, « les difficultés que la perspective mondiale fait apparaître en ce début de nouveau millénaire nous conduisent à penser que seule une intervention d’en haut […] peut faire espérer un avenir moins sombre » (n. 40). De nombreuses initiatives de prière se déroulent ces jours-ci dans diverses parties du monde. Tandis que je les encourage de tout coeur, j’invite chacun à prendre en main le Rosaire pour invoquer l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie: « On ne peut réciter le Rosaire sans se sentir entraîné dans un engagement précis de service de la paix » (ibid., n. 6).
©L’Osservatore Romano