CITE DU VATICAN, Mercredi 12 février 2003 (ZENIT.org) – Les malades apportent leur contribution à la paix dans le monde. Le pape Jean-Paul II les y a encouragés lors de la célébration de la XIe Journée mondiale du Malade, mardi soir, 11 février. Il désignait l’alliance entre le sanctuaire de Lourdes, Rome, et le sanctuaire de l’Immaculée Conception de Washington (où se déroulaient les principales célébrations de cette journée) comme un « carrefour »
La messe a été célébrée par le cardinal vicaire pour Rome, Camillo Ruini qui a lu le message de Jean-Paul II au cours de la célébration. Jean-Paul II a salué les malades depuis la fenêtre de son bureau, étant lui-même affligé d’un rhume.
“En regardant la statue de la Vierge de Lourdes, observe Jean-Paul II dans son Message, on note le chapelet dans ses mains jointes. Priant, elle semble renouveler l’invitation faite à Bernadette de réciter le Rosaire avec confiance. Avec quelle joie nous répondons cet encouragement durant la Journée du Malade, étape importante de l’Année du Rosaire! Lourdes, Rome, Washington forment aujourd’hui un carrefour providentiel pour invoquer ensemble le Dieu de la Vie, afin qu’il communique la confiance, la consolation et l’espérance à tous les souffrants du monde”.
Le pape disait aussi son espérance que la Terre Sainte retrouve au plus vite un climat de paix et invitait les fidèles à “apprendre le Christ” en se conformant à Lui, parce que “qui porte la croix avec Jésus offre un témoignage éloquent aussi pour ceux qui se sentent incapables de croire et d’espérer”.
« Chers malades, cette prière est la réponse chrétienne à la souffrance, qui nous rapproche du Mystère pascal du Christ”.
Le pape invitait à la prière du rosaire en soulignant: “Dans ses mystères douloureux on voit le Christ comme se charger de tous les maux du genre humain. Agneau de Dieu, il se charge de leurs conséquences mais aussi de leur cause profonde, non seulement des maux mais du mal radical qu’est le péché. Sa lutte n’est pas superficielle, mais bien radicale, ses soins, non pas palliatifs, mais curatifs”.
“En cette année agitée par de nombreuses préoccupations pour le sort de l’humanité, j’ai voulu que le Chapelet ait pour intentions particulières la cause de la paix et celle de la famille. Chers frères et soeurs malades, vous êtes en première ligne pour intercéder en faveur de ces deux grands objectifs”, insistait le pape.
« Merci de tout coeur pour cette rencontre à la lumière des cierges”, disait le pape depuis la fenêtre de son bureau: « Puisse votre vie, marquée par l’épreuve, communiquer à tous cette espérance et cette sérénité dont on ne peut faire l’expérience que dans la rencontre avec le Christ ».