Le cardinal doit rencontrer les principaux dirigeants iraquiens et il célèbrera, mercredi 12 février, une messe en l’église chaldéenne Saint-Joseph de Bagdad pour “prier pour la paix”.
Cette église a accueilli les reliques de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus en novembre-décembre dernier, lors du pèlerinage des reliques en Iraq, pendant l’Avent et jusqu’au 26 décembre.
Le cardinal Etchegaray pourrait revenir à Rome en même temps que le vice-premier ministre iraquien Tarek Aziz.
Après l’audience pontificale de vendredi 14 février, celui-ci pourrait se rendre à Assise, annonce le couvent Saint-François à Assise, et venir prier sur la tombe de saint François. M. Tarek Aziz est catholique de rite chaldéen.
D’autre part, l’ambassadeur d’Iraq près le Saint-Siège, M. Amir Alambari, a déclaré à la presse que les portes de son pays sont ouvertes à Jean-Paul II qui n’a pas besoin d’autre invitation officielle pour y être accueilli.
On se souvient que les préparatifs du pèlerinage jubilaire de Jean-Paul II sur les pas d’Abraham, à Ur, avaient dû être interrompus (cf. en particulier ZF991010).
“Sa visite serait une bénédiction non seulement pour notre peuple, disait l’ambassadeur, mais pour la cause de la paix de toute la planète. Une expression e solidarité au plus haut niveau, même si le pape ne devait pas prononcer une seule parole”.
La nouvelle de l’envoi du cardinal Etchegaray en Iraq a été annoncée officiellement par une déclaration du directeur de la salle de presse du Saint-Siège, M. Joaquin Navarro Valls, dimanche matin.
“Le but de la mission, précisait le porte-parole du Saint-Siège, est de démontrer à tous la sollicitude du saint-Père en faveur de la paix et d’aider les Autorités iraquiennes à réfléchir sérieusement sur le devoir d’une coopération internationale effective, basée sur la justice et sur le droit international, en vue d’assurer à ces populations le bien suprême de la paix”.