CITE DU VATICAN, Mercredi 13 novembre 2002 (ZENIT.org) – Le cardinal Bernardin Gantin, doyen du Collège cardinalice et préfet émérite de la congrégation romaine pour les évêques, s’en retourne en sa patrie, au Bénin. Un nouveau doyen doit être élu.
Le cardinal Gantin a fêté ses 80 ans en mai dernier: il n’est plus électeur en cas de conclave. Et il a présenté au pape sa démission de sa charge de doyen du collège cardinalice.
Dans un entretien accordé au mensuel italien « Trente jours », le cardinal béninois répond à l’hypothèse d’un futur pape africain: « C’est un bruit qui court souvent maintenant. Mais évidemment, toute prétention africaine serait une bêtise ».
A propos de la norme des « 80 ans », le cardinal Gantin commente: « C’est une règle sage. Et dans un certain sens une bénédiction. Le fait qu’il y ait une limite d’âge certaine pour tous est une garantie ».
Et répondant aux critiques qui sont adressées régulièrement à la curie romaine, il explique: « Souvent, elles sont injustifiées et formulées par des personnes qui ne connaissent pas le travail, l’engagement et l’humilité de qui travaille dans les organismes romains ».
Le cardinal doyen préside le collège cardinalice mais n’a aucun pouvoir sur les autres cardinaux. Il est considéré comme un « primus inter pares ».
Le nouveau doyen doit être élu par les cardinaux qui appartiennent à l’ordre des évêques (distincts des « cardinaux diacres » et des « cardinaux prêtres »).