Des enfants soldats ont en effet été confiés aux Missionnaires de la Charité en vue de leur récupération psychologique et sociale.

Cela se passe dans les États du Bihar et du Jharkhand, en Inde, où l'Église catholique est la première à dénoncer les activités de groupes armés extrémistes, appelés "Maoist Communist Centre", dont l'activité consiste à recruter des enfants et à les entraîner à la guérilla.

Toutefois, lors des dernières semaines, précise VD, la police a cherché à accompagner la répression d'activités destinées à la récupération sociale des sujets arrêtés. Ainsi, les premiers enfants ont été conduits chez les Missionnaires de la Charité, dans leur centre à Ranchi, en vue de leur récupération psychologique et sociale.

Parmi les Congrégations qui travaillent dans cette direction, il y a également les Sœurs du Sacré-Cœur, qui collaborent avec diverses Organisations Non Gouvernementales. Cependant, d'après la "SAR", le bulletin de la Conférence Épiscopale Indienne, les causes des activités des groupes de guérilla sont actuellement au centre d'un débat animé.

En effet, ces dernières semaines certains prêtres ont fait remarquer que les autorités de l'État du Nihar et du Jharkhand pourraient réduire considérablement l'impact du terrorisme en mettant à exécution une politique favorable aux populations tribales, en promouvant leur développement économique et social.