OSCE: "La dramatique évolution des événements en Terre Sainte"

Intervention du représentant du Saint-Siège, Mgr Boccardi

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CITE DU VATICAN, Mardi 16 avril 2002 (ZENIT.org) – « La protection et la promotion de la paix » doivent toujours être une priorité de l´OSCE, affirme le Saint-Siège qui attire l´attention de l´Organisation sur « la dramatique évolution des événements en Terre Sainte ».

La salle de presse du Saint-Siège publie aujourd´hui l´intervention – en anglais – du représentant permanent du Saint-Siège lors de la 387e session du Conseil permanent de l´Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), Mgr Leo Boccardi . Une session qui s´est tenue à Vienne (Autriche), le 11 avril dernier.

Le Saint-Siège, précise la salle de presse, « a voulu attirer l´attention de l´OSCE sur la dramatique évolution des événements en Terre Sainte ». « L´Etat d´Israël est d´ailleurs, précise la salle de presse, un des « Partenaires méditerranéens pour la coopération » de cette organisation ». Le représentant du Saint-Siège a pris la parole sur le 4e point à l´ordre du jour et a ensuite été salué par « une large adhésion des Etats participants », observe le Bulletin de la salle de presse.

« Ma délégation veut mettre l´accent, dans cet important Forum, sur la position, déjà confirmée, du Saint-Siège à propos du conflit qui se poursuit en Terre Sainte ». Et de résumer la position du Saint-Siège en cinq points:

« 1. Condamnation sans équivoque du terrorisme, de quelque côté qu´il vienne.
2. Désapprobation des conditions d´injustice et d´humiliation imposées au Peuple palestinien, tout comme des représailles et des revanches qui ne font qu´accroître le sentiment de frustration et la haine.
3. Le respect des Résolutions des Nations Unies par tous les camps.
4. Proportionnalité dans l´usage légitime des moyens de défense.
5. Le devoir des parties en conflit de protéger les Lieux Saints, qui sont de la plus grande importance pour les trois religions monothéistes et un patrimoine de toute l´humanité ».

« Le Saint-Siège, ajoutait Mgr Boccardi, est en contact étroit, entre autres, avec le Patriarche latin de Jérusalem, et avec les communautés religieuses de Bethléem, et leur a fait part de la complète solidarité du Saint-Père dans ce moment douloureux ».

« Après avoir rappelé que rien ne peut se résoudre par le conflit et qu´il n´apporte que de plus grandes souffrances et la mort, le pape Jean-Paul II a souligné qu´aucun responsable politique ou religieux ne peut rester silencieux et inactif. La dénonciation doit être suivie de gestes pratiques de solidarité qui aideront tout le monde à redécouvrir le respect mutuel et le retour à une négociation franche », précise Mgr Boccardi.

Le représentant du Saint-Siège rappelait la demande de Jean-Paul II pour le Dimanche de la Miséricorde: « Dans cet esprit et convaincu que lorsque prévaut la logique sans merci des armes, seul Dieu peut ramener les esprits à des pensées de paix, le pape Jean-Paul II a demandé à l´Eglise catholique de prier plus intensément le dimanche 7 avril pour les gens souffrant de cette terrible violence ».

Pour ce qui concerne le rôle de l´OSCE, Mgr Boccardi rappelait que « la protection et la promotion de la paix a toujours eu une place importante dans l´agenda de l´Organisation ».

Il évoquait aussi le rassemblement des religions pour la paix à Assise, le 24 janvier 2002: « De nombreuses religions proclament que la paix est un don de Dieu. C´était aussi l´expérience du récent rassemblement d´Assise. A ce moment-là, ma délégation a informé le Conseil permanent de la signification de cet événement, et le but de « l´engagement pour la paix » signé par les Responsables religieux présents à Assise, et qui a été ensuite adressé aux Chefs d´Etats et de gouvernements ».

Dans cet esprit, Mgr Boccardi concluait que « le Saint-Siège espère que les initiatives mentionnées encourageront effectivement ceux qui ont la responsabilité et la possibilité de prendre les décisions nécessaires, aussi difficiles soient-elles, de réclamer un respect scrupuleux des droits humains et de la loi humanitaire et de pousser les parties en conflit à des accords justes et honorables pour tous ».

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ZENIT Staff

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