CITE DU VATICAN, Lundi 29 janvier 2002 (ZENIT.org) – Promouvoir « la compréhension réciproque, la réconciliation et l´amour fraternel » entre tous les catholiques de la « grande famille » chinoise: c´est le grand objectif que Jean-Paul II encourage parmi les engagements pastoraux des évêques de Taiwan qui effectuent actuellement à Rome leur visite quinquennale ad limina.
Jean-Paul II souligne combien les évêques de Taiwan ne limitent pas leur soins pastoraux aux seuls Chinois de l´île mais ont aussi le souci des Chinois dispersés sur le territoire de la grande Chine dont ils partagent les racines culturelles et spirituelles.
Cet engagement, soulignait le pape, « aidera à surmonter les difficultés du passé, et qui demeurent entre Taipei et Pékin, de façon à favoriser des « possibilités toujours renouvelées de dialogue et d´enrichissement réciproque, spirituel et humain ».
En outre, le pape recommande aux évêques de tenir toujours présent à l´esprit dans leur action, les deux dimensions fondamentales de la pastorale: la dimension intérieure, c´est-à-dire la prière, et la dimension extérieure, c´est-à-dire l´engagement missionnaire dans l´évangélisation.
Pour ce qui est de leur identité de pasteur, le pape se réfère aux réflexions du synode d´octobre dernier sur l´identité et la mission de l´évêque un synode qui a présenté le Christ comme « icône » du ministère épiscopal et auquel, disait le pape aux pasteurs de Taiwan, « nous devons tous adhérer toujours plus étroitement ». Leur mission, souligne le pape est une « mission d´espérance ».
Le pape recommande enfin aux pasteurs de s´appuyer sur l´apostolat des laïcs, les religieux des nombreux instituts de vie consacrée et sur le clergé local. En ces derniers, le pape salue « le traditionnel respect pour les choses de l´esprit caractéristique de la culture asiatique »: le pape les encourage à être « des hommes de prière, experts dans les voies du Seigneur, et anxieux de partager les uns avec les autres l´amour de Dieu expérimenté dans l´expérience personnelle ». Les prêtres doivent ainsi être des « maîtres de prière ».