L´évêque de ce diocèse, Mgr Felipe Arizmendi Esquivel, indiquait hier dans un communiqué que cette visite de l´un des plus proches collaborateurs de Jean-Paul II manifeste le désir de celui-ci d´apporter son soutien à la recherche de la justice et de la paix au Chiapas.
Depuis 1994, le Mexique est tenu en haleine par le soulèvement de l´armée zapatiste de libération nationale (EZLN). En 2000, ils posaient trois conditions pour reprendre les négociations avec le gouvernement: retrait des forces armées de la zone de conflit, libération des prisonniers politiques et approbation d´un projet de loi de la commission de concorde et de pacification (COCOPA).
Mais la loi votée par le sénat et la chambre des députés fin avril 2001, a modifié le projet originel de la COCOPA en particulier sur la question de la définition de l´autonomie des populations autochtones et la question de l´exploitation collective des ressources naturelles. Des modifications rejetées par l´EZNL, ce qui a provoqué un coup d´arrêt des négociations.