CITE DU VATICAN, Mardi 1er janvier 2002 (ZENIT.org) – Le mystère de Noël manifeste combien « Dieu embrasse l´histoire des hommes sur la terre pour la conduire à son accomplissement définitif », explique Jean-Paul II en remettant son propre ministère et la nouvelle année à la Providence. Alors, explique-t-il, toutes les « fatigues » prennent sens.
Le pape Jean-Paul II a présidé, lundi 31 décembre, à 18 heures, en la basilique Saint-Pierre le traditionnel « Te Deum » d´action de grâce pour l´année écoulée, et les premières vêpres de la fête de la Vierge Marie, Mère de Dieu. La veille, lors de l´angélus, le pape avait annoncé ce rendez-vous de la fin de l´année civile en disant: « Chaque année porte en elle ses joies et ses peines, ses problèmes et de nouvelles perspectives. Je vous invite tous à conclure l´année 2001 en rendant grâces à Dieu, en laissant derrière vous toute inimitié, pour commencer 2002 dans l´amour et dans la paix du Christ ».
Lors du Te Deum, le pape remettait l´année nouvelle et son propre ministère d´évêque de Rome et au service de l´Eglise universelle à la Providence par cette prière: « Je demande à Dieu la force de poursuivre, tant qu´il le voudra, au service fidèle à l´Eglise de Rome et au monde entier »
A l´occasion de cette action de grâce pour l´année écoulée, le pape insiste sur le sens de l´histoire humaine et le renversement de perspective introduit par l´Incarnation du Fils de Dieu. « La nuit de Noël, que nous avons célébré il y a une semaine, l´Eternel est entré dans l´histoire, le « pas encore » du temps, scandé par l´inexorable cours des jours, s´est mystérieusement uni au « déjà là » de la manifestation du Fils de Dieu. Dans l´insondable mystère de l´Incarnation, le temps atteint sa plénitude. Dieu embrasse l´histoire des hommes sur la terre pour la conduire à son accomplissement définitif ».
C´est pourquoi le pape insiste sur le fait que, pour les croyants, le « sens et la fin de l´histoire et de tout événement humain » se trouvent « dans le Christ ». « En Lui, Verbe éternel fait chair dans le sein de Marie, l´éternité nous rejoint, parce que Dieu a voulu se faire visible, en révélant le but même de l´histoire et le destin des fatigues de toute personne vivant sur terre ».
« Voilà pourquoi, en cette liturgie, en prenant congé de 2001, nous sentons le besoin de renouveler, avec une joie intime, notre gratitude à Dieu qui, en son Fils, nous a introduits dans son mystère, en faisant commencer un temps nouveau et définitif ».
Jean-Paul II soulignait aussi le « devoir » en cette fin d´année civile de « prendre conscience de ses propres fragilités et des moments où l´on n´a pas été pleinement fidèle à l´amour de Dieu. Pour nos manquements et nos omissions, demandons pardon au Seigneur: Miserere nostri, Domine, miserere nostri. Continuons à nous abandonner avec confiance à la bonté du Seigneur. Il ne manquera pas d´user de sa miséricorde et de nous aider à poursuivre notre engagement apostolique ».