CITE DU VATICAN, jeudi 30 août 2001 (ZENIT.org) – Foi, amour et histoire. Ce sont les trois grands thèmes de la nouvelle adaptation au cinéma de l´inoubliable "Quo Vadis?", qui a ému Jean-Paul II cet après-midi. Le pape a en effet assisté à la première mondiale de ce long-métrage.

Basé sur le "best seller" de l´écrivain polonais Prix Nobel de littérature en 1905, Henryk Sienkiewicz (1846-1916), cette nouvelle adaptation est entièrement polonaise: la production, les acteurs, le financement et en particulier, le réalisateur: Jerzy Kawalerowicz.

Le tournage du film a coûté 18 millions de dollars. C´est l´oeuvre cinématographique la plus chère de l´histoire du cinéma polonais. Avec des scènes tournées à Tunis, en Pologne, en France et bien sûr en Italie, le film nous fait encore une fois revivre l´épopée romaine du général aristocrate Marco Vinicio, et de son amour pour une jeune esclave chrétienne, Licia. Son amour se heurte à l´opposition de la folie cruelle de l´empereur chrétien mais il est destiné à triompher avec la nouvelle foi dans l´Evangile.

Environ six mille personnes ont assisté à la projection du film, cet après-midi, au Vatican. L´entrée était gratuite. Parmi les personnes présentes, il y avait plus de mille invités venus de Pologne, dont les acteurs et les professionnels ayant participé à la réalisation du film.

Selon le père Zbigniew Kiernikowski, recteur de l´Institut Pontifical Polonais de Rome, l´adaptation cinématographique de Kawalerowicz "prête une attention particulière aux dialogues, au contenu humain ainsi qu´au respect, dans un certain sens, du ´caractère philosophique´ du récit".

"Une caractéristique que le réalisateur considère très importante, a-t-il ajouté. Avec le passage des siècles et des millénaires, c´est le changement de la culture à travers la foi chrétienne. Il insiste davantage que les films précédents sur l´aspect plus attrayant et plus joyeux du récit".

La plus célèbre adaptation de "Quo Vadis?" à l´écran a été celle de Mervyn Leroy, réalisée en 1951, avec la participation de Robert Taylor, Deborah Kerr, Peter Ustinov et Leo Genn.