Chers Frères et Sœurs,
Judith, une femme juive, loue dans son cantique la puissance libératrice de Dieu, au moment où le roi de Babylone voulait être honoré par le peuple d’Israël comme l’unique Seigneur. Judith remporte une victoire inattendue sur l’armée de l’envahisseur; elle indique ainsi aux croyants de tous les temps que le véritable ennemi que le peuple de l’Alliance doit craindre, ce ne sont pas les puissants de cette terre, mais l’infidélité au Seigneur. La figure de Judith va d’ailleurs devenir un exemple non seulement pour la tradition juive, mais aussi pour les chrétiens: Dieu se sert de ce qui est considéré comme fragile et comme faible pour manifester sa force. La tradition chrétienne reconnaît en Judith une des préfigurations de la Vierge Marie. Qu’elle aide les croyants à accueillir la puissance libératrice de Dieu, lui qui brise les guerres et qui donne sa force invincible à ceux qui lui sont fidèles!
J’accueille avec joie les pèlerins francophones, en particulier le pèlerinage œcuménique d’Athènes. Que votre démarche de foi, qui fait suite à mon récent voyage en Grèce, produise des fruits d’unité et de réconciliation, au service de la pleine communion entre tous les disciples du Christ ! Je salue aussi les pèlerins français du Service interdiocésain des jeunes Équipes liturgiques, souhaitant que leur disponibilité à servir le Christ dans la liturgie les pousse à porter l’Évangile au monde entier. À tous, j’accorde volontiers la Bénédiction apostolique.