Selon l´agence canadienne LSN, le Comité de l´ONU précise que le Guatemala « doit garantir le droit à la vie des femmes enceintes qui décident d´interrompre leur grossesse ».
Le Comité demande également au Guatemala de fournir aux femmes enceintes « l´information et les moyens nécessaires pour garantir ces droits ». Il signale par ailleurs que le pays doit amender sa législation « pour établir des exceptions à l´interdiction générale contre l´avortement, surtout lorsque la mère est en danger de mort ».
En définitive, le Comité s´oppose à la Constitution du Guatemala qui défend le droit à la vie de l´enfant à naître et qui a été approuvée par la population du pays.
Mercedes Arzú de Willson, ancienne représentante du Guatemala aux Nations Unies a réagi. « L´Occident a tout enlevé à nos pays pauvres. La seule chose qui nous reste ce sont nos enfants et notre foi. Et maintenant il veut nous enlever notre foi et nos enfants », a-t-elle déclaré.