ROME, lundi 9 avril (ZENIT.org) – A un peu plus d´un an des JMJ de Toronto, 350.000 jeunes non canadiens se sont déjà inscrits pour participer à la rencontre avec le pape. C´est ce qu´a révélé hier à la presse italienne (à l´Avvenire et à la RAI) le père Thomas Rosica, chargé de l´organisation des Journées Mondiales de Toronto, qui auront lieu du 18 au 28 juillet 2002.
En août dernier, le père Rosica était rentré d´un voyage à Rome avec une idée bien précise : lancer une véritable pastorale nationale de la jeunesse. Jamais encore une tel projet n´avait été envisagé dans un pays aussi étendu, avec un tel mélange de cultures et d´ethnies, et où la division entre francophones et anglophones n´est pas seulement linguistique.
Le père Rosica craignait par ailleurs que beaucoup de jeunes se découragent face à un voyage si long et si coûteux. Mais les inscriptions sont arrivées très vite. « Nous avons déjà reçu 350.000 demandes d´inscription du monde entier, en dehors du Canada, uniquement pour le logement ; 32 des 72 diocèses du pays ont déjà donné leur disponibilité pour accueillir les jeunes pèlerins. Le Canada est très grand. De la Colombie britannique, côté Pacifique, à l´Ontario, il y a deux heures de vol… Mais l´événement le plus important n´est peut-être pas celui-là ».
L´histoire a commencé en octobre dernier, lors de l´Assemblée Plénière de la Conférence Episcopale Canadienne (CCCB). « Nous souhaitions que la JMJ de 2002 soit l´occasion de lancer enfin une pastorale nationale de la jeunesse. Après les JMJ bien entendu. Ce que je pensais être le dessert de la Journée n´était en réalité que l´apéritif ».
« En février, le premier Forum national pour les responsables diocésains de la pastorale diocésaine, a été organisé : 71 diocèses sur 72 y ont participé. L´un des responsables était tombé malade. Il y avait 147 délégués de tout le pays, anglophones et francophones. Mais ce n´était pas tout ».
« Des représentants des éparchies ukrainiennes et slovaques, et même des maronites, sont également venus », a-t-il précisé. Les communautés juive, musulmane, les hindous et les bouddhistes, ont également proposé leur aide.
« Maintenant, avoue le père Rosica, nous sommes en train de nous demander comment nous allons pouvoir répondre à tant de générosité. Car une chose est certaine : la JMJ est une journée catholique. Mais être catholique signifie aussi être hospitalier ».
Une page web a été créée pour faciliter les inscriptions à la JMJ de Toronto : http://www.wyd2002.org