France/Emploi: Prévoir "collectivement les risques acceptables"

Print Friendly, PDF & Email

Communication de Mgr Michel Dubost

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

ROME, Lundi 2 avril 2001 (ZENIT.org) – « La véritable question sociale aujourd´hui est de prévoir collectivement les risques acceptables », affirme Mgr Dubost.
« La société Danone va fermer ses usines de Ris-Orangis », et Mgr Michel Dubost, évêque d´Évry-Corbeil-Essonnes a fait à ce propos, le 30 mars, la communication suivante, publiée par le site de la conférence des évêques de France:

« Comment ne pas se joindre à tous ceux qui manifestent leur sympathie à leur personnel ?
Comment ne pas penser aux familles bouleversées par ces décisions ?
Au-delà de la légitime émotion, cette fermeture doit interroger. Dans bien des domaines, aujourd´hui, le principe de précaution est évoqué. Ici, encore, c´est par précaution, pour prévoir les conséquences possibles d´une concurrence mondiale, que la direction a décidé de fermer l´établissement de Ris-Orangis, préventivement, dit-elle, pour ne pas le faire à chaud…
Le risque zéro n´existe pas. Une société sans risque est une société morte même s´il est légitime de prendre des précautions.
Mais la véritable question sociale aujourd´hui est de prévoir collectivement les risques acceptables : les responsables économiques ne peuvent pas décider, seuls, ce qu´il est convenable de faire sans en discuter avec toutes les personnes concernées. L´homme doit toujours être le sujet des décisions qui le mettent en cause ».

Évry, le 30 mars 2001.

+ Michel Dubost
Évêque d´Évry-Corbeil-Essonnes

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel