ROME, Mercredi 7 octobre 2009 (ZENIT.org) - L'astronomie et ses instruments feront l'objet d'une exposition au Vatican, en cette année internationale de l'Astronomie.
L'exposition qui s'ouvre aux Musées du Vatican le 16 octobre (et jusqu'au 16 janvier 2010) s'intitule : « Astrum 2009: Astronomie et instruments. Le patrimoine historique italien quatre cents ans après Galilée ».
Cette exposition sera présentée mardi prochain, 13 octobre, au Vatican par le président du Conseil pontifical de la culture, Mgr Gianfranco Ravasi, par le président de l'Institut national italien d'astrophysique, le prof. Tommaso Maccacaro, et par la commissaire de l'exposition, Mme le prof. Ileana Chinnici.
A l'occasion de l'Année de l'astronomie, le Saint-Siège promeut plusieurs initiatives dont un congrès sur Galilée qui se tiendra à Florence du 26 au 30 mai 2009.
Cette année, différentes initiatives soulignant l'engagement de l'Eglise en faveur du progrès des sciences ont été organisées sous la houlette du Conseil pontifical de la culture.
Le pape Benoît XVI a lui-même salué l'Année de l'astronomie, lors de l'angélus de l'Epiphanie, mardi 6 janvier 2009 : elle marque le quatrième centenaire des premières observations de Galilée au télescope. Le pape a expliqué le symbole de l'étoile qui a conduit les mages à Bethléem.
Les mages venus d'Orient, « très probablement des astronomes », « avaient remarqué l'apparition d'un nouvel astre et avaient interprété ce phénomène céleste comme l'annonce de la naissance d'un roi, précisément, selon les Saintes Ecritures, du roi des Juifs (cf. Nb 24, 17) », avait dit Benoît XVI.
« Les Pères de l'Eglise, avait rappelé le pape, ont vu dans ce singulier épisode raconté par saint Matthieu, une sorte de ‘révolution' cosmologique provoquée par l'entrée du Fils de Dieu dans le monde ».
En effet, la foi chrétienne « contemple un Dieu unique, Créateur et Seigneur de l'univers tout entier » : cela signifie que « les étoiles, les planètes, l'univers tout entier ne sont pas gouvernés par une force aveugle, n'obéissent pas aux dynamiques de la matière seule », et « il ne faut pas diviniser les éléments cosmiques », avait expliqué le pape.
Déjà, les 15 et 16 janvier, quatre jésuites de l'Observatoire du Vatican, dont le P. Funes, ont participé à la « Cérémonie d'ouverture de l'Année internationale de l'Astronomie », à Paris à l'UNESCO, aux côtés de l'Observateur permanent du Saint-Siège à l'UNESCO, Mgr Francesco Follo, en présence de plus de mille personnes, dont de nombreux scientifiques du monde entier.
Beaucoup ont découvert avec « stupeur », avait souligné Mgr Follo, l'existence de l'Observatoire du Vatican et de l'Académie pontificale des Sciences, fondée en 1603 - « l'académie la plus ancienne encore en activité » - et dont Galilée, « homme de foi », était membre.
Mgr Follo a confié à Zenit que ce fut l'occasion de « montrer l'ouverture constante de l'Eglise à la science » et combien non seulement la science, mais « la culture » est promue par l'Eglise.
Anita S. Bourdin