Première publication le 21 avril 2024 par la CEF
Le pape François s’est éteint ce lundi 21 avril 2025 à Rome, à l’âge de 88 ans, après douze années d’un pontificat marqué par l’humilité, la proximité avec les plus vulnérables et la volonté de réformer l’Église. Dès l’annonce de sa disparition, de nombreuses réactions ont afflué, notamment de la part des évêques français.
Réactions des évêques français suite au décès du pape François
Mgr Eric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et Président de la Conférence des évêques de France
Mgr Dominique Blanchet, évêque de Créteil et vice-président de la CEF : « Par ses messages simples et chaleureux pour annoncer l’Évangile, par sa volonté d’écouter les périphéries et les plus pauvres, par sa prédication de la miséricorde divine pour tous, par les réformes engagées dans notre Église l’invitant à retrouver sa nature synodale et donnant place à chacun, par son engagement pour la Paix… »
Mgr Vincent Jordy, archevêque de Tours et vice-président de la CEF
Cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille : « On peut dire que le pape François, à l’école du Christ, nous a aimés jusqu’au bout de ses forces, à cause de l’Évangile »
Cardinal Jean-Marc Aveline, homélie de la messe de suffrage à Saint-Louis-des-Français de Rome : « l’invincible espérance, au cœur même de la souffrance ».
Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris : « Au cours de ses douze années de pontificat, il aura su nous rappeler avec exigence combien le rôle de l’Église et de tout baptisé est d’être au cœur de ce monde le reflet du visage aimant et miséricordieux de Dieu pour chaque homme et chaque femme. »
Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen : « Nous ne l’oublierons jamais. »
Mgr François Gourdon, évêque de Saint-Dié : « Lors que j’inaugure le ministère épiscopal qu’il m’a confié, il y a deux mois, et que j’ai reçu par l’ordination, il y a un mois, je veux garder de son pontificat l’image d’un pasteur proche de tous et, en premier lieu, des pauvres et des malades. »
Mgr Thibault Verny, archevêque de Chambéry, évêque de Maurienne et de Tarentaise : « Il m’a particulièrement marqué lors d’une visite ad limina car il insistait sur la mission de l’évêque : le berger qui marche devant le troupeau et le guide, le berger qui est au milieu des brebis et qui « prend leur odeur », le berger qui est soucieux des brebis qui sont fatiguées et qui marchent derrière le troupeau. »

Mgr Xavier Malle, évêque de Gap-Embrun : « Inlassablement, le pape François a agi pour que l’Église soit plus synodale, débarrassée de tout cléricalisme, en mouvement vers les périphéries, les périphéries de l’Église et celles de nos sociétés, porteuse de la joie de l’Évangile du Christ Jésus. »
Mgr Etienne Guillet, évêque de Saint-Denis : « Les fidèles du diocèse de Saint-Denis-en-France ont appris avec tristesse la mort de ce Pape qui a toujours été proche des gens et particulièrement de celles et ceux qui portent des fragilités. »
Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes : « Il fut le Pape du courage et de la compassion. J’ai vu son visage passer soudainement de la joie à la douleur quand je lui présentais la souffrance de personnes migrantes à Rennes. J’ai alors perçu sa vive compassion pour les souffrances vécues dans ce qu’il appelait « les périphéries ». »
Mgr Olivier de Germay, archevêque de Lyon : « On retiendra également son invitation vigoureuse à entendre « le cri de la terre et celui des pauvres » et à aller vers les « périphéries » pour y annoncer le Christ. N’hésitant pas à dénoncer les injustices, il aura inlassablement pris la défense des plus fragiles, qu’il s’agisse des enfants à naitre, des personnes en fin de vie ou des migrants. »
Mgr Franck Javary, évêque de Châlons : « Il nous a rappelé que l’Église n’est pas faite pour se regarder le nombril, mais pour aller vers les hommes, porteuse de fraternité et d’unité. »*
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