ROME, Jeudi 18 août 2011 (ZENIT.org) – A ceux qui pourraient considérer comme intolérant de présenter le Christ comme la Vérité, le pape a répondu ce jeudi que la vérité ne s'impose pas, elle doit être accueillie dans la liberté.

Dans l'avion qui le conduisait ce matin à Madrid pour les XXVIème Journées mondiales de la jeunesse, Benoît XVI a répondu aux questions des journalistes. L'une d'entre elles était : « Insister sur l'unique Vérité qui est le Christ peut-il être un problème pour les jeunes d'aujourd'hui ? »

Le pape a reconnu que dans l'histoire il y a eu « des abus aussi bien sur le concept de vérité que sur le concept de monothéisme ».

Mais pour lui, « l'argument est faux parce que la vérité n'est accessible que dans la liberté ».

« On peut imposer par la violence des comportements, des pratiques, des activités, mais pas la vérité. La vérité ne s'ouvre qu'au consentement libre et donc, liberté et vérité sont intimement liées, l'une étant condition de l'autre », a-t-il expliqué.

« Seules les vraies valeurs conduisent à l'avenir », a-t-il poursuivi.

« Nous devons toujours être à la recherche de la vérité des vraies valeurs, que nous avons dans les droits humains fondamentaux et dans d’autres semblables, a-t-il ajouté. Les droits fondamentaux sont connus et reconnus et cela nous met justement en dialogue l'un avec l'autre ».

« La vérité en tant que telle est dialogante, car elle cherche à mieux connaître, à mieux comprendre et elle le fait en dialogue avec les autres. La plus grande défense de la liberté est donc la recherche de la vérité et de la dignité de l'homme », a conclu Benoît XVI.

Le texte intégral des questions-réponses est disponible dans la section « documents ».

Gisèle Plantec