Académie ecclésiastique © L'Osservatore Romano

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Visite privée du pape François à l’«école des nonces»

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L’Église est appelée à apaiser les «blessures»

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Face à des situations d’urgence qui caractérisent la société, l’Église est à l’avant-garde pour apaiser les « blessures » de l’humanité : c’est ce que le pape François a dit en visitant en privé l’Académie pontificale ecclésiastique, une institution ayant pour but de former le corps diplomatique du Saint-Siège, dans l’après-midi du vendredi 26 mai 2017, indique L’Osservatore Romano en italien des 27-28 mai 2017.
Le pape n’a pas fait un discours officiel, mais a dialogué avec les étudiants pendant une heure et demi. Il a présidé ensuite la prière des vêpres et il a salué les prêtres un par un. Après la rencontre, le pape a partagé le dîner avec les étudiants et les supérieurs.
À l’Académie, le pape a été accueilli par le président archevêque, Mgr Giampiero Gloder, les supérieurs, les étudiants et les sœurs de la congrégation de Marthe et Marie au service de la maison. La rencontre a été « marquée par une atmosphère de familiarité, de joie et de simplicité », note L’Osservatore Romano.
Au cours du dialogue avec 33 prêtres de divers pays qui se préparent actuellement à exercer leur ministère dans les représentations pontificales, le pape a parlé de la situation actuelle caractérisée par la croissance du trafic d’armes; le système économique qui met l’accent non sur la personne, mais sur l’intérêt; la « culture du déchet » qui affecte particulièrement les personnes âgées et les jeunes; la tragédie de la migration et de la traite.
Le pape a aussi souligné que le service diplomatique du Saint-Siège se trouve au service de l’évangélisation qui est au centre de la mission de l’Église. Parmi les attitudes fondamentales à cultiver, le pape François a indiqué la proximité concrète, le dialogue fait avec humilité et douceur, une écoute attentive et une parole claire et convaincante.
Le pape n’a pas caché les difficultés qui attendent les futurs diplomates, en particulier le risque de céder à une « mondanité spirituelle » qui dessèche le ministère, et il a indiqué comme remèdes une prière profonde et constante et la prudence, la vertu fondamentale pour tous les fidèles, mais particulièrement pour les pasteurs.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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