Avant de s’envoler samedi matin 16 avril pour Lesbos, le pape François a rencontré Bernie Sanders, candidat à la primaire démocrate pour la présidentielle américaine.
La rencontre a eu lieu à la Maison Sainte-Marthe où le candidat américain était hébergé avec les autres invités de la conférence internationale pour le 25e anniversaire de l’encyclique Centesimus annus de Jean-Paul II, organisée par l’Académie pontificale des sciences sociales.
« C’était une simple salutation. Rien de plus », a affirmé le pape pendant la conférence de presse dans l’avion au retour de Lesbos.
Il a souligné que cette brève rencontre n’avait aucune dimension politique. « Cela s’appelle de l’éducation, a dit le pape, et si quelqu’un pense que saluer quelqu’un revient à s’immiscer dans la politique, je lui recommande d’aller trouver un psychiatre. »
Le sénateur Sanders a déclaré à la presse américaine avant de quitter Rome que « c’était un véritable honneur » pour lui de rencontrer le pape François – « une des figures marquantes non seulement du monde actuel, mais de l’histoire mondiale moderne ».
Le candidat démocrate américain a exprimé au pape sa gratitude pour « le rôle incroyable qu’il effectue dans le monde pour affronter des thèmes tels que la nécessité d’une économie basée sur la morale, et non sur la cupidité ».
Pendant la rencontre, le sénateur Sanders a été accompagné par sa femme, par Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, chancelier de l’Académie pontificale, et par l’économiste américain Jeffrey Sachs.
