Travail forcé d'enfants, capture Réseau mondial de prière du pape

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Traite des personnes : personne ne peut se laver les mains sans être complice

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Vidéo du pape François pour le mois de février

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« Face à cette réalité tragique, personne ne peut se laver les mains sans être, d’une certaine manière, complice de ce crime contre l’humanité », déclare le pape François dans sa vidéo d’intention de prière du mois de février, contre la traite des personnes.
« Bien que nous tentions de l’ignorer, souligne le pape dans cette vidéo rendue publique le 7 février 2019, l’esclavage n’est pas quelque chose d’une autre époque… Nous ne pouvons pas ignorer que l’esclavage existe dans le monde, autant ou peut-être plus qu’auparavant. »
Et le pape d’inviter, à la veille de la Journée mondiale de prière et de réflexion contre la traite des personnes : « Prions pour l’accueil généreux des victimes de la traite des personnes, de la prostitution forcée et de la violence. »
« Les journaux télévisés et la presse écrite en parlent tous les jours. On les appelle migrants économiques, réfugiés, clandestins, “extra-communautaires”, déplacés, mineurs non-accompagnés, caravanes, ou comme on veut, en oubliant très souvent que ce sont des personnes, peut-on lire dans la présentation de l’intention donnée par le Réseau mondial de prière du pape. Ils sont des millions, ils fuient chaque jour leurs terres, en raison de la guerre, de la faim, des persécutions politiques, religieuses, ou la situation de pauvreté extrême, ou toute forme d’abus. »
« En revanche, dénonce le texte, ce que nous ne voyons pas, ce sont les organisations criminelles qui profitent de cela, réduisant en esclavage des hommes, des femmes et des enfants, par le travail ou sexuellement, pour le trafic d’organes, pour exploiter la mendicité ou en vue de la délinquance. »
Le p. Frédéric Fornos SJ, directeur international du Réseau, pose la question : « Face à cette tragédie humaine, face à tant de souffrance, de désarroi, et d’angoisse, d’hommes, de femmes et d’enfants qui sont victimes de la traite des êtres humains et de l’esclavage, souvent en contexte de migrations, que pouvons nous faire ? Dénoncer notre complicité, mais aussi prier. Le cri de la prière, qui vient du cœur, et dont les psaumes se font écho. »
« Le pape François est fortement engagé dans la lutte contre ce fléau dans ses différentes expressions », poursuit-il. En collaboration avec Talitha Kum, le réseau mondial de la vie consacrée engagée contre la traite des personnes, la section « Migrants et Réfugiés » du Dicastère pour le service du développement humain intégral, le Service Jésuite des Réfugiés, l’Académie pontificale des sciences et l’Apostolat de la Mer, le Réseau mondial de prière du pape rejoint la Journée mondiale de prière et de réflexion contre la traite des personnes, sous le hashtag #EnsembleContreLaTraiteDesPersonnes.
Cette journée est célébrée le 8 février, anniversaire de la mort de sainte Josephine Bakhita.

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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