Traite des personnes: alerter l'opinion publique mondiale

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Et agir ensemble au nom de la dignité humaine

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Il faut alerter l’opinion publique mondiale à propos de l’ampleur de la traite des personnes dans le monde, déclare soeur Carmen Sammut, MSOLA, présidente de l’Union Internationale des Supérieures générales (UISG).

La campagne internationale, auprès des joueurs, des supporteurs, des jeunes vulnérables, et de l’opinion publique, a été présentée ce mardi matin, 20 mai au Vatican par le cardinal brésilien Braz de Aviz, préfet du dicastère pour la Vie consacrée, et par des trois religieuses engagées dans ce combat au niveau international : Soeur Carmen Sammut, MSOLA, présidente de l’Union Internationale des Supérieures générales (UISG) ; Soeur Estrella Castalone, FMA, des Philippines, coordinatrice du réseau « Talitha Kum » ; et Sœur Gabriella Bottani, SMC, Combonienne travaillant au Brésil, coordinatrice de « Un jeu pour la vie ».

Mme Antoinette C. Hurtado représentait l’ambassade des Etats Unis près le Saint-Siège qui soutient cette initiative.

La traite des personnes touche quelque 27 millions de victimes et elle s’accroît à l’occasion des grands événements mondiaux commme la Coupe du monde de football qui commencera au Brésil le 12 juillet prochain.

Sœur Carmen Sammut a pris la parole au nom de l’UISG, invitant à « agir ensemble au nom de la dignité humaine » : « Nous croyons dans la dignité et la liberté de tout être humain », et « nous avons rencontré des femmes et des hommes qui ont été vendus comme des objets sexuels dans d’autres pays et qui ont besoin d’aide pour sortir de l’enfer qu’ils vivent. »

« Nous avons besoin de rendre les gens conscients de ce qui se passe en marge de grands événements mondiaux comme la Coupe du monde de la FIFA et de la souffrance de ceux dont on fait le trafic. Sans cette prise de conscience, si l’on n’agit pas ensemble en faveur de la dignité humaine, la finale de la Coupe du monde deviendra une terrible honte au lieu d’’une fête de l’humanité. »

Elle invite à « alerter l’opinion publique » : cette initiative a besoin d’une « bonne couverture » de la part de la presse.

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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