Prostitution: « Celui qui tait les injustices en est complice »

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Déclarations de Don Oreste Benzi

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ROME, Mardi 21 juin 2005 (ZENIT.org) – « Celui qui tait les injustices en est complice », déclare Don Benzi à propos de la situation des prostoituées dans le monde, et particulièrement en Europe occidentale.

Chaque année, un million de personnes vivent le drame de la prostitution forcée, de l’exploitation, du trafic d’êtres humains et du tourisme sexuel: se sont en majorité des enfants et des femmes. Parmi les multiples causes de la prostitution, le congrès a mis en évidence à la fois la pauvreté, l’ignorance et la solitude. Une seule suffit.

Don Oreste Benzi, fondateur de la communauté Jean XXIII pour la libération et la rédemption des femmes de la rue a déclaré aujourd’hui dans le cadre du congrès organisé sur ce thème par le Conseil pontifical pour la pastorale des Migrants, qu’aucune « femme ne naît prostituée: il y a toujours quelqu’un qui la fait devenir telle. Celui qui tait les injustices en est complice ».

L’Eglise, comme en témoignent les organisations présentes au congrès (comme la Légion de Marie, par exemple), est engagée dans la pastorale pour l’accueil, l’assistance, la réintégration de ces femmes, ce que don oreste Benzi appelle la « pastorale de rédemption et de libération ».

« Avant tout, précisait-il aujourd’hui au micro de Radio Vatican, les chrétiens doivent prendre conscience de leur grande responsabilité, en vertu de leur foi: actuellement, cela se limite à quelques secteurs de l’Eglise et ne concerne pas toute l’Eglise. Et cela demeure un terrible esclavage. Si l’on était conscient à la fois de ce qui est dit dans la Parole de Dieu, et de ce qui est dit par la bouche de nos maîtres, de nos évêques, et du pape, l’Eglise devrait tout d’abord être un feu allumé qui réchauffe ces créatures et les emporte. Cela n’arrive pas. C’est pourquoi la plus grande responsabilité, c’est nous qui l’avons ».

Don Benzi déclare: « Il faut choisir d’effacer l’esclavage de la postitution et ensuite d’éclairer celle qui est peut-être prostitution libre. Le curé, les mouvements ecclésiaux, ce sont là les moyens pour une libération de ces personnes ».

Il prône un réveil de la conscience chrétienne, et la défense du droit des femmes victimes de ce drame, en leur donnant l’espérance d’un avenir meilleur.

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ZENIT Staff

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