ROME, Jeudi 30 avril 2009 (ZENIT.org) – A l’ouverture, mardi 28 avril, à Rome, de la réunion de printemps du grand magistère de l’ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem, le cardinal John P. Foley, grand maître de l’ordre, a souligné l’importance de la sanctification personnelle et communautaire.
Dans sa note d’introduction, le cardinal Foley a rappelé que depuis l’an 2000 l’ordre a envoyé en Terre Sainte près de 50 millions d’euros pour soutenir le patriarcat latin de Jérusalem et d’autres institutions, comme la Bethlehem University et le St. Joseph’s Hospital.
« Notre travail continue d’être extrêmement important pour la survie de la communauté chrétienne en Terre Sainte », a-t-il souligné, rappelant avoir eu à deux reprises « le privilège de voir la quantité et la qualité des œuvres de l’ordre sur cette terre rendue sacrée par la vie, la mort et la résurrection de Notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ » .
En cette heure de « crise économique profonde » et « dans le sillon de la violence à Gaza », a-t-il expliqué, « la souffrance des chrétiens et de tant d’autres en Terre Sainte s’est intensifiée », incitant l’ordre à redoubler d’efforts « pour maintenir son niveau d’assistance et d’encouragement vis-à-vis des frères et sœurs de Terre Sainte, surtout dans le patriarcat latin de Jérusalem » .
Craignant que l’offre de soutien financier aux chrétiens de Terre Sainte soit « l’unique raison d’exister » de l’ordre, le cardinal Foley a voulu souligner « encore une fois la nécessité de notre sanctification personnelle ainsi que celle de tous nos membres ».
« Les apôtres appelaient les premiers chrétiens des ‘saints’; je souhaite que nous puissions, au sens apostolique et non canonique du terme, faire de même : reconnaître chez nos chevaliers et chez nos dames, et bien entendu chez les chrétiens de Terre Sainte, de véritables disciples de Jésus Christ, fidèles dans la prière et dans les bonnes œuvres, dont la principale est l’assistance au patriarcat latin de Jérusalem », a-t-il poursuivi.
Dans l’homélie de la messe d’ouverture de la réunion, le cardinal s’est inspiré des lectures du jour, consacrées au martyre de saint Etienne qui, durant sa lapidation avait dit en priant : « Seigneur Jésus recevez mon esprit » et « Seigneur ne leur retenez pas ce péché », en parlant de ses bourreaux.
Soulignant son exemple, le cardinal a souhaité que tous, en mourant de manière naturelle ou comme martyrs, puissent dire ce que disait Etienne, « rempli de l’Esprit Saint, en levant les yeux au ciel : ‘Je vois les cieux ouverts et le Fils de l’homme à la droite de Dieu’ ».
