« Les disparités dans les soins de santé sont ‘évitables’, parce qu’elles naissent d’inégalités au sein de la société et entre sociétés différentes. » C’est ce qu’a affirmé le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin, en inaugurant le 16 novembre 2017 une Conférence internationale au Vatican.
L’initiative, intitulée « Affronter les disparités mondiales en matière de santé », est organisée par le Dicastère pour le service du développement humain intégral et par la Confédération internationale des Institutions de santé catholiques (Ciisac), du 16 au 18 novembre.
Dans son intervention rapportée par Radio Vatican, le « numéro 2 » du Vatican a souligné que « les disparités globales en matière de santé représentent une situation déplorable ». Et de dénoncer : « Partout dans le monde, il existe de graves exemples de violation du droit aux soins. »
Le cardinal Parolin a appelé à un « accord mondial » pour garantir à tous « le droit fondamental à l’accès à une assistance sanitaire adéquate, nécessaire et suffisante », quelle que soit « la situation économique, sociale et culturelle ».
Pour l’Eglise, depuis toujours, la promotion du droit à la santé représente « une partie intégrante de sa mission », a-t-il rappelé : outre les établissements de santé catholiques, de nombreux instituts religieux « ont comme finalité spécifique celle de promouvoir, d’améliorer et d’étendre l’assistance aux infirmes ».
Le secrétaire d’Etat a souhaité que la conférence contribue « à un meilleur accès universel à la santé, surtout dans les zones du monde les plus difficiles à atteindre ». Il s’agit, a-t-il expliqué, de conjuguer « l’approche empirique et la discussion sur les principes », de trouver des « solutions pour promouvoir l’assistance de santé pour tous, dans un esprit authentique de justice et de solidarité ».
