M. Liviu-Petru Zapirtan, nouvel ambassadeur de Roumanie près le Saint-Siège, a été reçu par le pape François ce jeudi matin, 10 novembre 2016, à l’occasion de la présentation de ses lettres de créance.
Nommé le 5 août dernier par le président du pays M. Klaus Johannis, il a succédé à Bogdan Tataru-Cazaban, ambassadeur de Roumanie près le Saint-Siège depuis 2010.
Le nouvel ambassadeur est âgé de 69 ans: il est né à Sieu-Odorhei le 11 juillet 1947.
Il a travaillé comme lecteur universitaire, de 1975 au 1990, et plus tard comme professeur (2005-2012) au département de l’histoire de la philosophie ancienne et médiévale à la Faculté d’Histoire et de Philosophie de l’Université Babes-Bolyai de Cluj Napoca (Roumanie). Il a été également professeur à la Faculté de droit, de 1990 au 2012.
De 1996 au 2000, il a été ambassadeur au Grand-Duché de Luxembourg.
Il est co-fondateur des études historiques italo-roumaines à l’Université Babes-Bolyai, en 2003, et directeur des études doctorales de philosophie politique à l’Université Babes-Bolyai, et plus tard à l’Institut d’études doctorales (2005-2016).
En 2012, il devient membre de l’Institut de droit européen à Vienne, en Autriche.
Il est professeur à l’Institut des études doctorales de l’Université Babes-Bolyai, de 2012 à aujourd’hui.
Il est marié.
Cette année, les relations diplomatiques entre la Roumanie et le Saint-Siège fêtent leurs 96 ans d’existence, indique Radio Vatican. Le premier représentant de la Roumanie, Dimitrie C. Penescu, a présenté ses lettres de créance au pape Benoît XV le 12 juin 1920.
Entre 1950 et 1990, les relations bilatérales ont été interrompues par le régime communiste de Bucarest.
Après le rétablissement des relations diplomatiques, la Roumanie a accrédité cinq ambassadeurs près le Saint-Siège: Gheorghe Pancraţiu Julius Gheorghiu, Teodor Baconsky, Mihail Dobre, Marius Lazurca et Bogdan TaM. taru-Cazaban.
Le nonce actuel en Roumanie et en Moldavie est Mgr Miguel Maury Buendia, nommé à ce poste par le pape François le 5 décembre 2015. Depuis janvier 1998, la Roumanie est revenue à une vieille tradition selon laquelle le nonce apostolique à Bucarest devient le doyen du Corps diplomatique.
