Le Saint-Siège s’engage à ce que « la lumière soit faite sur les abus commis et que la protection des mineurs soit assurée, à travers un large éventail de normes », a assuré le pape François devant le Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège, ce 9 janvier 2020.
Dans son traditionnel discours de début d’année aux ambassadeurs, le pape s’est attristé de ce que des prêtres « se sont rendus coupables de délits très graves contre la dignité des jeunes, des enfants et des adolescents, en en violant l’innocence et l’intimité » : « Il s’agit de crimes qui offensent Dieu, causent des dommages physiques, psychologiques et spirituels aux victimes et portent atteinte à la vie des communautés entières », a-t-il dénoncé.
Devant des « blessures si graves », il a plaidé pour une éducation qui conduise les jeunes « à la maturité spirituelle, humaine et sociale ». Il s’agit de créer « une vaste alliance éducative pour former des personnes mûres, capables de surmonter les morcellements et les oppositions, et de recoudre le tissu des relations en vue d’une humanité plus fraternelle ».
A ce sujet, le pape a parlé de l’événement mondial qui aura lieu le 14 mai prochain sur le thème : Reconstruire le pacte éducatif mondial. Il a souhaité la « constitution d’un village de l’éducation » qui mette au centre la personne, qui favorise la créativité et la responsabilité ».
« L’éducation ne s’arrête pas dans les salles de classe des écoles ou des Universités, mais elle est assurée principalement en respectant et en renforçant le droit primordial de la famille à éduquer, et le droit des Eglises et des groupements sociaux à soutenir et à collaborer avec les familles dans l’éducation des enfants », a-t-il aussi affirmé.
Vœux au Corps diplomatique près le Saint-Siège, 9 janvier 2020 © Vatican Media
Protection des mineurs : le Saint-Siège s'engage pour "que la lumière soit faite sur les abus"
Le pape souhaite une alliance éducative