Première fête liturgique de saint Josémaria Escriva

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CITE DU VATICAN, Vendredi 13 juin 2003 (ZENIT.org) – À l’occasion, de la fête de saint Josémaria Escriva de Balaguer, fondateur de l’Opus Dei (www.opusdei.org), canonisé à Rome le 6 octobre 2002 par Jean Paul II, le cardinal Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris, célébrera une messe, en l’église Saint Honoré d’Eylau, jeudi 26 juin.

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« J’ai eu la chance de connaître personnellement Monseigneur Escriva et de recevoir de lui des encouragements et la force pour rester fidèle à la doctrine inaltérable du Christ. (…) Escriva a su unir dans sa vie un dialogue continuel avec le Seigneur et une grande humilité : on voyait qu’il était un homme de Dieu. », a dit de lui, dans une lettre du 12 juillet 1975, Mgr Oscar Romero, le fameux archevêque de San Salvador, assassiné alors qu’il célébrait la messe.

Biographie de saint José-Marie Escriva de Balaguer (1902-1975)

La guérison qui a permis la canonisation du fondateur espagnol de l’Opus Dei et de la Société sacerdotale de la Sainte-croix est celle du chirurgien espagnol Manuel Nevado Rey, en 1992. Une maladie professionnelle due aux rayons X, et habituellement fatale, l’empêchait de continuer à exercer son métier. Une guérison, fulgurante et définitive, lui a permis de reprendre son travail dès janvier 1993. Il était place Saint-Pierre, le 6 octobre 2002, lors de la canonisation du fondateur.

Josémaria Escriva est né le 9 janvier 1902 à Barbastro, en Espagne. Deuxième d’une famille de 6 enfants, il connaîtra très jeune la douleur avec la perte de trois de ses sœurs puis la faillite paternelle. Cette série d’épreuves constituera pour lui un des signes avant-coureurs d’un appel de Dieu, qui se fera plus pressant avec l’adolescence.

Durant l’hiver 1917-1918 — il a alors 16 ans —, des traces de pieds nus sur la neige lui font comprendre que Dieu attend davantage de lui. Il décide d’entrer au séminaire, pour être plus disponible à la volonté divine.

Ordonné prêtre en 1925, le P. Josémaria exerce tout d’abord son ministère dans une paroisse rurale des environs de Saragosse. Deux ans plus tard, il est à Madrid pour achever son doctorat en droit.

C’est le 2 octobre 1928, au cours d’une retraite, qu’il comprend ce que Dieu lui demande: il « voit » l’Opus Dei, selon son expression: « J’avais alors 26 ans, la grâce de Dieu et la bonne humeur. Rien d’autre. Mais de même que les hommes écrivent avec un stylo, le Seigneur écrit avec un pied de table, pour que l’on voie que c’est lui qui écrit. »

Il commence son travail avec des jeunes dans les hôpitaux et les quartiers pauvres de Madrid :
« J’allais chercher la force dans les quartiers les plus pauvres de Madrid. Des heures et des heures passées en tous lieux tous les jours, allant à pied d’un endroit à un autre, parmi des pauvres honteux et des pauvres misérables, absolument dépourvus de tout ».

Parallèlement à ces activités pastorales, il enseigne le droit pour nourrir sa famille, à sa charge depuis la mort de son père.

En 1946, pour souligner la valeur universelle du message de l’Opus Dei, mais aussi pour fuir les pressions qu’exerce sur lui le gouvernement espagnol, il décide de s’installer à Rome, et donne un élan international à ses fondations.

En 1965, le concile Vatican II proclamera parmi ses principales conclusions « l’appel universel à la sainteté ». Un message qui avait valu à Escriva, trente ans plus tôt à Barcelone, la qualification d’hérétique et l’autodafé de son ouvrage Chemin…

Le concile créera également ce qui deviendra la figure juridique définitive de l’Opus Dei, conséquence de la modernisation (« aggiornamento ») de l’action pastorale de l’Église.

Il s’éteint le 26 juin 1975 d’un arrêt cardiaque, laissant derrière lui une Œuvre composée de 60 000 membres et 800 prêtres répartis dans 32 pays du globe.

Cinq ans plus tard, à la demande de 1300 évêques et supérieurs d’ordres religieux, son procès de béatification s’ouvrait à Rome. Des milliers de faveurs et plusieurs miracles obtenus par son intercession étaient rapportés dans le monde entier. Les plus marquants sont consignés dans un livre, « Un monde de miracles », rédigé par Flavio Capucci, postulateur de la Cause (éditions Le Laurier, 2002).

À cette dévotion populaire et à l’examen de ses paroles et de ses écrits, l’Église a répondu en canonisant Josémaria Escriva le 6 octobre 2003 devant des centaines de milliers de personnes, venues des cinq continents.

Ses écrits publiés sont tirés à près de huit millions d’exemplaires. Ils traitent autant de thèmes d’actualité (rôle de la femme dans la société et dans l’Église, …) que de sujets de la vie chrétienne de tous les jours, ou encore des prières habituelles de l’Église (Chemin de Croix, Saint Rosaire).

Josémaria Escriva a été canonisé le 6 octobre 2002 à Rome, place Saint-Pierre, en présence de plus de 400 000 personnes venues du monde entier.

« Saint Josémaria a été choisi par le Seigneur pour annoncer l’appel universel à la sainteté et pour indiquer que la vie de tous les jours, les activités ordinaires, sont un chemin de sanctification. On pourrait dire qu’il fut le saint de l’ordinaire », a affirmé Jean-Paul II lors de l’audience accordée aux participants à la canonisation à Rome, le 7 octobre 2002.

Dans toutes les grandes villes de France, des évêques vont célébrer la première messe de saint Josémaria.

Des activités de formation chrétienne sont proposées à Paris, depuis 1957, par l’Opus Dei.

L’Opus Dei compte actuellement 85 000 fidèles dans le monde dont 1 800 prêtres. En France, on dénombre 1 500 fidèles et coopérateurs, dont 25 prêtres.

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ZENIT Staff

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