Philippines: Les évêques expliquent pourquoi le clonage est moralement inadmissible

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La pédagogie du Bureau de Bioéthique de la conférence épiscopale

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ROME, Vendredi 9 mars 2001 (ZENIT.org) – La technique du clonage des embryons humains est « contre-nature » et  » viole les principes d´égalité et de non-discrimination entre êtres humains » affirment les évêques des Philippines. En effet, dans un communiqué du Bureau de Bioéthique de la conférence épiscopale, diffusé par Fides, ils expliquent aux fidèles six raisons principales pour lesquelles le clonage des embryons humains est moralement inadmissible.

« Le clonage ne peut se justifier en aucune manière, abstraction faite du bien qu´il semble procurer à des malades incurables « , affirmait clairement, dans une dépêche de Fides Mgr Leonardo Legaspi, archevêque de Caceres, et responsable du Bureau de Bioéthique de la conférence épiscopale des Philippines.

Mgr Legaspi rappelle l´argument soi-disant « thérapeutique » des chercheurs et des hommes politiques qui se disent favorables au clonage: la recherche scientifique sur les embryons pourrait apporter des remèdes à la stérilité, aux malformations des fœtus, et prévenir des maladies comme la maladie de Parkinson, le diabète, etc.

Or, à la lumière de la conscience morale et de l´Evangile, le clonage humain est inadmissible pour six raisons, explique Mgr Legaspi, qui résume:
« 1. Créer artificiellement un embryon est contre nature, parce qu´il exclut tout lien avec la sexualité humaine ;
« 2. Le clonage implique la destruction d´embryon manipulés. L´embryon est déjà un être humain, détenteur de droits, et premier de tous, le droit à la vie. Le détruire, c´est tuer un être humain ;
« 3. Cloner, c´est-à-dire « doubler » une personne, est une technique qui n´a aucune valeur spirituelle ;
« 4. Le clonage va contre la dignité, le caractère unique et l´originalité de chaque personne, en la réduisant à un objet ;
« 5. Le clonage viole les principes d´égalité, de non-discrimination, car il implique la main mise d´une personne (le savant) sur une autre, et introduit une sélection eugénique ;
« 6. Les bienfaits qui peuvent en découler ne peuvent justifier des procédures inadmissibles du point de vue moral ».

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ZENIT Staff

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