Malgré l’adoption de l’Agenda 2030 pour le Développement durable, a déclaré Mgr Auza, « le monde n’est pas encore sur la bonne voie pour éradiquer l’extrême pauvreté ».
Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations Unies, a délivré un discours devant le Second Comité de la soixante-quatorzième Session de l’Assemblée générale des Nations Unies, sur le point 22 de l’ordre du jour, consacré à l’ « Éradication de la pauvreté et d’autres questions de développement », le 17 octobre 2019 à New York.
Voici la synthèse du discours, qui a été prononcé par Mgr Fredrik Hansen.
Mgr Auza a commenté les taux élevés de pauvreté qui existent aujourd’hui dans le monde, en particulier dans les pays en voie de développement. Il a déclaré qu’à ce jour, malgré l’adoption de l’Agenda 2030 pour le Développement durable, « le monde n’est pas encore sur la bonne voie pour éradiquer l’extrême pauvreté ». Il a mentionné un certain nombre de facteurs, notamment les récessions économiques, les conflits et les catastrophes naturelles qui freinent les efforts pour progresser vers une éradication.
Mgr Auza a souligné que la pauvreté n’est pas uniquement le résultat d’un manque de développement économique et qu’elle « requiert davantage que des mesures économiques » pour apporter les changements nécessaires. Une éducation de qualité, l’emploi, les soins maternels et les services sociaux doivent être au coeur d’une approche du développement et de l’éradication de la pauvreté « centrée sur les personnes ».
Pour lire le discours intégral en anglais, cliquer ici.
