La migration est une réponse commune, naturelle et humaine à la crise et au désir d’une vie meilleure. C’est, en synthèse, ce qu’a souligné Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations Unies à New-York, à la réunion de bilan du Processus préparatoire du Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière, qui a eu lieu à Puerto Vallarta, au Mexique, le 4 décembre 2017.
Voici la synthèse de l’intervention de l’archevêque – intervenu lors du premier panel de la réunion, intitulé « Session rétrospective: retour sur la phase I » – proposée par la Mission permanente du Saint-Siège auprès des Nations Unies. La version intégrale en anglais se trouve ici.
Dans son intervention, Mgr Auza a déclaré que les débats thématiques informels de cette phase ont permis de souligner que le prochain Pacte Mondial doit établir un cadre international global de coopération internationale et de responsabilité partagée.
Il a aussi souligné qu’il faut accorder une grande attention aux accords et processus bilatéraux, régionaux et internationaux, en tirant parti de l’expertise d’institutions telles que l’Organisation internationale des migrations et les organisations de la société civile, y compris religieuses. Il a partagé le cadre du pape François selon lequel les migrants doivent être accueillis, protégés, promus et intégrés et a décrit comment chacun de ces quatre éléments est essentiel pour la négociation réussie d’un cadre mondial efficace.