ROME, Mercredi 2 Novembre 2005 (ZENIT.org) – « Jamais plus » l’horreur de la Shoah, demande le Vatican devant l’assemblée générale de l’ONU.
Mgr Celestino Migliore, observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU est en effet intervenu en saluant l’adoption, mardi soir, 1er novembre, à New York, du 27 janvier, date anniversaire de la libération du camp d’extermination d’Auschwitz, comme date de la Journée mondiale en mémoire de la Shoah.
« Que dans tous les Etats, la mémoire de l’Holocauste soit conservée comme un engagement à éviter aux futures générations une horreur semblable »: c’est en ces termes que Mgr Migliore a accueilli l’adoption de cette commémoration annuelle.
« Que l’Holocauste, disait-il, serve d’avertissement pour ne pas laisser naître des idéologies qui justifient le mépris de la dignité humaine sur la base de la race, de la couleur de la peau, de la langue ou de la religion », a déclaré Mgr Migliore.
Il soulignait combien, en dépit de l’horreur de l’Holocauste, le siècle passé a été témoin de génocides, de nettoyages ethniques, de massacres de masse.
Il invitait au renouveau de l’engagement de tous afin qu’après avoir « donné un nom à ce crime, les nations du monde soient capables de le reconnaître pour ce qu’il est et le prévenir à l’avenir ».
« Demander pardon, disait-il, aide à purifier la mémoire ».
Et commémorer la Shoah aide, ajoutait-il, « à identifier les signes précurseurs d’un génocide possible, pour empêcher qu’il n’arrive », nous permet « de prendre le temps d’actions décisives pour surmonter les injustices sociales, et internationales, de tout genre ».
Mgr Migliore a conclu en évoquant la visite historique de Jean-Paul II au mémorial de Yad VaShem, à Jérusalem, en mars 2000.
