« Un destin incomparable nous attend, si nous avons honoré notre vocation chrétienne : si nous avons vécu dans la logique de paroles et de comportements que les engagements de notre baptême nous imposent » : ce sont les paroles de Paul VI mises en exergue dans L’Osservatore Romano pour l’anniversaire de la mort du saint pape (6 août 1978), fête de la Transfiguration.
Le directeur du quotidien, Andrea Monda, signe en Une une tribune sur le thème « Doux et révolutionnaire », où il souligne que la stature de Giovanni Battista Montini, « s’est encore développée pendant ces six années du pontificat de François, qui n’a jamais caché sa proximité spirituelle avec le pontife originaire de Brescia, le pape qui, d’une main sûre, a conduit au port le concile, le pape de Populorum progressio, des premiers grands voyages internationaux et rencontres œcuméniques ».
Citant le cardinal Gualtiero Bassetti, président de la Conférence épiscopale italienne, Andrea Monda affirme que Paul VI compte parmi ces « chrétiens authentiques : à la fois doux et révolutionnaires » : « La douceur parce qu’elle exige la foi et la sobriété des comportements. Être révolutionnaire parce que cela signifie aller contre l’esprit du monde : égoïste, nihiliste, consumériste et xénophobe. »
« Ce 6 août 1978, rappelle-t-il, le vieux pape avait préparé un texte pour la récitation de la prière de l’Angelus, qui se terminait par ces paroles : « Un destin incomparable nous attend, si nous avons honoré notre vocation chrétienne : si nous avons vécu dans la logique de paroles et de comportements que les engagements de notre baptême nous imposent » ; et nous sommes certains, toute l’Église est certaine, que saint Paul VI jouit déjà de ce destin incomparable. »
Avec une traduction d’Hélène Ginabat