Comme dans chaque diocèse du monde au cours de la Semaine Sainte, l’évêque de Rome a consacré le « saint-chrême » et a béni l’huile des catéchumènes et l’huile des malades, lors de la messe – qui s’appelle pour cette raison « chrismale » – ce Jeudi Saint, 2 avril 2015, à 9h30, en la basilique Saint-Pierre.
Le pape était entouré des cardinaux, patriarches, archevêques, évêques et prêtres – diocésains et religieux – présents à Rome, qui ont renouvelé leurs promesses sacerdotales après l’homélie.
Puis, tandis que le chœur de la chapelle Sixtine entonnait l’hymne « Ô Rédempteur, accepte l’hymne de ceux qui chantent ta victoire » (« O Redemptor sume carmen »), l’huile des catéchumènes, l’huile des malades et le saint-chrême – huile utilisée pour les sacrements du baptême, de la confirmation et de l’Ordre – étaient apportés en procession par des diacres.
Le pape a prononcé en latin une invocation sur les huiles saintes, priant pour que « ceux qui seront oints de » l’huile des malades, « obtiennent le réconfort dans leur corps, leur âme et leur esprit, et qu’ils soient libérés de toute maladie, angoisse et douleur » ; pour que les catéchumènes « comprennent plus profondément l’Évangile du Christ » et qu’ils « assument avec générosité les engagements de la vie chrétienne ».
Dans l’invocation sur le saint-chrême, il a prié pour que ceux qui seront consacrés par lui « prêtres, prophètes, rois et martyrs », soient « libérés de la corruption de leur naissance » et « répandent le parfum d’une vie sainte ».
A la fin de la célébration, le pape a confié ces huiles aux prêtres et aux évêques, disant en italien : « Respectez, vénérez et conservez avec un soin particulier ces huiles, signes de la grâce de Dieu : que les personnes, les lieux et les choses qui en seront marqués puissent resplendir de la sainteté même de Dieu qui, par un admirable don de son amour, a voulu que dans les signes sacramentaux se renouvellent mystiquement les événements de l’histoire du salut ».
Selon le bureau des célébrations liturgiques pontificales, les participants à cette messe pouvaient recevoir l’indulgence plénière, aux conditions habituelles prévues par l’Église, notamment de confession et de communion sacramentelles ainsi que de prière aux intentions du pape.