Le pape François a offert une représentation de crucifixion à la maison archidiocésaine « Sainte Famille », à Riga, où il a déjeuné avec les évêques de la Conférence épiscopale de Lettonie ce lundi 24 septembre 2018, à midi, indique la Salle de presse du Saint-Siège.
Cet ouvrage en bas-relief a été créé par le prêtre franciscain Costantino Ruggeri au début des années 90. Pour la création, il a utilisé une méthode antique : la technique de la cire perdue. Son oeuvre – qui consiste en une plaque ovale en argent avec le corps du Christ – est saupoudrée de gouttes d’une colle spécifique pour le verre, appelée « Peligom ».
Le père Constantino aimait utiliser cette colle, car elle correspondait à sa recherche de moyens d’expression simples et pauvres, précise la note. « Je veux construire avec des matériaux aussi pauvres que le pain », disait-il.
« Ce travail qui frappe par l’élémentarité de son iconographie, explique le communiqué, réussit non seulement à transmettre l’idée que le Christ est la vraie « colle » qui unit dans le temps l’intersection inexorable de la vie des hommes, mais aussi l’idée que le salut n’est possible que grâce à son sang versé qui émet de l’amour pour tous et partout. »
Originaire de Franciacorta, dans la région de Lombardie, le père Costantino est né en 1925 dans une famille très pauvre, ou son père travaillait comme saisonnier. Après être entré chez les Frères Mineurs, le père Constantino a vécu pendant cinquante ans dans le couvent de Santa Maria di Canepanova, près de Pavie, où il est décédé en 2007.
