Les « fermetures » des nations « ne sont pas bon signe », estime le cardinal Pietro Parolin. « Beaucoup de ces phénomènes de fermeture naissent de la peur … et la peur n’est jamais une bonne conseillère », assure le secrétaire d’Etat du Saint-Siège au Journal télévisé de la chaîne italienne RAI 1, le « Tg1 ».
Face à la montée des nationalismes, le « numéro 2 » du Vatican exprime sa préoccupation dans un entretien diffusé le 13 février 2017 : « Il y a le risque, et le pape le rappelait… que l’histoire se répète ».
Dans le cadre de l’anniversaire des Accords du Latran entre l’Italie et le Saint-Siège – 11 février 1929 – le cardinal Parolin évoque la situation sociale en Italie : « Le travail constitue une des urgences de notre époque ». Et de mettre en garde contre une politique « trop distante », qui vive « dans un monde auto-référentiel ».
La politique, ajoute-t-il, « doit savoir saisir les besoins des personnes concrètes et doit savoir y donner des réponses concrètes… afin que les gens recommencent à vivre et à espérer ». Dans ce cadre, déclare le cardinal Parolin, « l’Eglise voudrait rappeler les principes de solidarité sociale, qui doivent être à la base de toute coexistence civile ».
Les « Pactes du Latran », réglant la « question romaine » après l’invasion des Etats pontificaux en 1870, ont reconnu l’Etat de la Cité du Vatican comme souverain avec une « absolue et visible indépendance ».
Cardinal Parolin © capture de Zenit / TG1
Les "fermetures" des nations ne sont pas bon signe, estime le card. Parolin
Entretien à la chaîne Rai 1 pour l’anniversaire des Accords du Latran