« Le saint nom de Dieu ne peut jamais être invoqué pour justifier la haine et la violence contre les autres êtres humains, nos semblables. » C’est la dénonciation du pape François, au premier jour de sa visite au Bangladesh, devant les autorités du pays, ce 30 novembre 2017.
Peu après après son arrivée, le pape a rejoint le palais présidentiel de Dacca, capitale bangladaise, pour y rencontrer le président Abdul Hamid, ainsi que les autorités, les représentants de la société civile et le Corps diplomatique.
Dans son discours, il a salué « l’harmonie qui a traditionnellement existé entre les adeptes de diverses religions » du Bangladesh : « Cette atmosphère de respect mutuel et un climat grandissant de dialogue interreligieux permettent aux croyants d’exprimer librement leurs plus profondes convictions sur la signification et sur le but de la vie », a-t-il souligné.
« Dans un monde où la religion est souvent –scandaleusement – mal utilisée pour fomenter des divisions, a déploré le pape, ce genre de témoignage, de son pouvoir de réconciliation et d’union est plus que jamais nécessaire. »
Rencontre avec les autorités du Bangladesh © L'Osservatore Romano
"Le saint nom de Dieu ne peut jamais être invoqué pour justifier la haine et la violence"
Devant les autorités du Bangladesh, le pape encourage le dialogue interreligieux