« Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur », a dit le président Shimon Peres en hébreu en accueillant le pape François à l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv ce dimanche après-midi, 25 mai : « Baruch haba beShem Adonaï ». Et il a terminé par un « Salve in Terra Santa ».
Dans son discours en hébreu moderne et en anglais, il a notamment salué les déclarations et les gestes du pape contre le l’antisémitisme, se disant « choqué par la tuerie de Bruxelles qui naît du racisme et ne doit pas être toléré ».
Il s’est référé aux valeurs affirmées dans la Bible. Il a spécialement cité le prophète Isaïe, déplorant la violation de ces valeurs par l’attentat qui a tué quatre personnes « innocentes », et espérance que les coupables soient arrêtés.
« Vous construisez des ponts », a-t-il dit au pape, « et des rapports entre peuples jusqu’ici ennemis » : « les citoyens israéliens sont émus de votre arrivée » qui suscite « une grande espérance pour l’avenir ».
Faisant allusion à l’histoire du peuple juif, il a évoqué les « destructions », « l’exil », la « Shoah », sans cependant « jamais renoncer à son esprit », et en « maintenant l’héritage des pères ».
Il a affirmé sa disponibilité à « mettre en commun » ses « richesses » avec ses « voisins », en « tendant la main », et en « priant ensemble pour paix dans le monde et la justice sociale » et qu’il n’y ait « plus de guerre ». Une réponse en somme à l’appekl lancé par le pape à Bethléem, dimanche matin, de venir au Vatican prier en semble pour la paix.
Il a dit espérer que la flamme des « Dix commandements » illumine l’avenir.
Il a conclu en n’hésitant pas à appeler le pape « frère » et en lui souhaitant la bienvenue dans la « Ville éternelle ».