Une mission qui « ne peut être accomplie si l’Eglise s’enferme dans un ghetto, dans l’isolement, derrière des murs érigés par la négation et par le refus de tout ce qui ne dépend pas de notre propre culture », a-t-il conclu.
Le patriarche Kirill évoque les défis de l’Eglise orthodoxe
ROME, Mercredi 6 mai 2009 (ZENIT.org) – Faire renaître la théologie orthodoxe et la rendre accessible au monde contemporain : ce sont les défis mis en lumière par le patriarche Kirill de Moscou, lors de l’assemblée plénière de la Commission théologique synodale de l’Eglise orthodoxe russe. Ses propos ont été relayés par L’Osservatore Romano, le 6 mai.
« Aujourd’hui, un des devoirs de la théologie est de manifester la présence du Seigneur Jésus Christ et de son Eglise dans la vie actuelle, dans notre contexte ». « Nous avons besoin d’une pensée théologique créatrice adaptée à notre époque dynamique », a affirmé le patriarche orthodoxe de Moscou.
Le patriarche de Moscou a aussi souligné l’importance de « contribuer aujourd’hui de toutes les manières possibles à la renaissance de la théologie russe, afin qu’elle devienne effectivement un fondement intellectuel pour la vision du monde contemporain ». Pour cela, il faut poursuivre « le développement et l’adaptation » de la doctrine sociale orthodoxe.
« Avec le temps qui passe, de nouvelles questions surgissent, qui inquiètent nos fidèles », a encore estimé le patriarche Kirill. « Nous devons leur donner une réponse ecclésiale, orthodoxe, qui trace la route que l’Eglise suivra pour aller prêcher et servir, dans l’accomplissement de sa mission dans le monde et dans la culture ».
