A l’occasion de la fête de l’Assomption de la Vierge Marie au ciel, le 15 août 2016, le pape François a souhaité la libération des femmes victimes d’exploitation. Présidant l’angélus place Saint-Pierre, il a dénoncé les « abus des puissants » et la « convoitise des hommes ».
« La fête d’aujourd’hui nous fait regarder au Ciel », a expliqué le pape François avant l’angélus. Ce mystère préfigure l’avenir, a-t-il expliqué, où le Seigneur se penchera « sur tous les hommes et toutes les femmes, humbles créatures » pour les prendre « avec lui au ciel ». Car « le Seigneur se penche sur les humbles pour les élever ».
Le pape François a alors évoqué les « situations douloureuses actuelles », en particulier les « femmes accablées par le poids de la vie et par le drame de la violence », les « femmes esclaves des abus des puissants », les « fillettes contraintes à des travaux inhumains », les « femmes forcées de se rendre dans leur corps et dans leur esprit à la convoitise des hommes ».
« Demandons au Seigneur de les conduire Lui-même par la main et de les porter sur le chemin de la vie en les libérant de cet esclavage », a poursuivi le pape en improvisant quelques mots.
Le pape François a aussi formulé un vœu pour toutes les femmes exploitées : « Qu’une vie de paix, de justice, d’amour, puisse commencer pour elles dès que possible, dans l’attente du jour où finalement elles se sentirons saisies par des mains qui ne les humilient pas, mais avec tendresse les soulèvent et les conduisent jusqu’au ciel. »
Trois jours plus tôt, le 12 août, l’évêque de Rome avait visité un foyer où vivent d’anciennes victimes de la prostitution. Le pape a échangé plus d’une heure avec ces femmes rescapées de la rue, leur demandant pardon pour les violences commises par des chrétiens.
