Audience générale du 7 nov 2018 © Vatican Media

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Le pape à Camerino après les séismes : une « lumière d'espérance »

Les habitants ont « besoin d’un signe d’espoir »

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« De la visite du pape, nous attendons un nouvel élan pour nous tous et pour les autorités, afin que la reconstruction de l’après-séisme se déroule plus rapidement », a déclaré don Luigi Verolini, directeur de la Caritas diocésaine de Camerino-San Severino Marche, le diocèse que le pape François visitera le 16 juin 2019. Le pape rencontrera les populations frappées par les séismes de 1997 et de 2016.
« Le pape viendra comme un Bon Samaritain pour verser l’huile de la consolation et le vin de l’espérance sur une Église qui connaît un moment de fatigue et de difficultés en raison des conséquences du séisme de 2016 », a déclaré l’archevêque Francesco Massara, dans des propos rapportés par Vatican News le 10 avril.
La visite du pape, explique le directeur de la Caritas diocésaine au média du Vatican, peut « être cette lumière d’espérance qui éclaire et nous donne un aperçu d’un avenir meilleur et l’espoir que la solution sera peut-être plus proche de ce que l’on pense aujourd’hui ».
L’annonce de la visite du pape, poursuit don Luigi, a été accueillie comme « signe d’une joie extraordinaire » : « Les gens sont un peu découragés, ils auraient besoin d’un signe d’espoir. Surtout les plus âgés. »
« Trois ans après le séisme, explique le directeur de Caritas, les problèmes sont encore nombreux. Parmi les principaux, il y a le fait que nous avions 381 églises et 345 sont actuellement inutilisables. La reconstruction est encore lente. » « L’espoir de nos diocésains s’est éteint, répète le père Verolini, ils sont découragés. »
Plusieurs familles qui vivent dans des structures de logement d’urgence (SAE), à Cortine, poursuit don Luigi, « espèrent toutes que cette situation est temporaire, mais nous savons que cela ne durera pas quelques années. Surtout pour ceux qui habitaient dans le centre de Camerino. Là, comme c’est une zone rouge, rien n’a encore été fait. Il sera possible d’apporter une solution à cette situation précaire pour les plus chanceux d’ici cinq ou dix ans. Mais ceux qui ont moins de chance devront attendre encore plus longtemps ».

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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